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Louis XIV s'empare de la citadelle de Namur

Publié le 30/08/2013

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louis xiv

Après un court re¬pos, la troupe prend la route du nord, vers Namur. Les Français n'arrivent à destina¬tion qu'à la fin du mois.

Vauban et le maréchal de Luxembourg entourent Louis XIV qui décide de porter l'es¬tocade à la cité de Belgique, située au confluent de la Meuse et de la Sambre. Deux compagnies de mousque¬taires suffisent à emporter la place, qui tombe le 5 juin. Mais il reste la citadelle que seul un siège dans les règles de l'art peut faire rendre gor¬ge. Sous une pluie battante, qui détrempe les routes et ralentit considérablement l'acheminement des muni¬tions, Vauban installe son dis¬positif. Isolée et sans espoir de recevoir rapidement du secours, la citadelle de Na¬mur rend finalement les armes le 30 juin 1692. La vic¬toire est totale et la gloire en rejaillit tout entière sur Louis XIV. Racine et Boileau rivali¬sent de talent pour célébrer la magnificence du souverain. Ainsi Boileau, dans un grand élan lyrique, fait paraître une Ode sur la prise de Namur dans laquelle le Roi-Soleil, comparé à un «astre redou¬table«, est parrainé par le dieu de la guerre Mars qui lui assure gloire et victoire. 

louis xiv

« la nuit que la dispersion est ordonnée .

Après un court re­ pos, la troupe prend la route du nord, vers Namur .

Les Français n'arrivent à destina­ tion qu'à la fin du mois.

Vauban et le maréchal de Luxembourg entourent Louis XIV qui décide de porter l'es­ tocade à la cité de Belgique , située au confluent de la Meuse et de la Sambre .

Deux compagnies de mousque­ taires suffisent à emporter la place, qui tombe le 5 juin.

Mais il reste la citadelle que seul un siège dans les règles de l'art peut faire rendre gor­ ge.

Sous une pluie battante, qui détrempe les routes et ralentit considérablement l'acheminement des muni­ tions, Vauban installe son dis­ positif .

Isolée et sans espoir de recevoir rapidement du secours, la citadelle de Na­ mur rend finalement les armes le 30 juin 1692.

La vic­ toire est totale et la gloire en rejaillit tout entière sur Louis XIV.

Racine et Boileau rivali ­ sent de talent pour célébrer la magnificence du souverain.

Ainsi Boileau , dans un grand élan lyrique, fait paraître une Ode sur la prise de Namur dans laquelle le Roi-Soleil, comparé à un «astre redou­ table )), est parrainé par le dieu de la guerre Mars qui lui assure gloire et victoire .

La retraite de Louis XIV Namur est cependant le der­ nier siège supervisé par Louis XIV.

À 54 ans, le roi souffre de violentes crises de goutte et son entourage ne cesse de lui recommander la plus grande prudence .

li est vrai que le roi insiste pour être au front et ne ~ rien manquer des opérations .

~ Le fameux mémorialiste ~ Saint-Simon - qui participe comme mousquetaire à la ba- taille de Namur , sa prem1ere campagne militaire -note que la présence du souverain a sans doute galvanisé les troupes mais que « les fatigues du corps et de l'esprit lui cau­ sèrent la plus douloureuse goutte qu'il eût encore ressen­ tie)).

Sans doute aussi Louis XIV s'expose-t-il d'autant plus que la présence à ses côtés d'une foule de courtisans le désigne facilement comme cible à l'e nnemi .

Madame de Maintenon, présente elle aus­ si à Namur , s'en inquiète sou­ vent auprès de son royal époux.

Louis XIV prend alors la décision de ne plus paraître à la tête de ses troupes .

Une dernière campagne dans les Flandres en juin 169 3 clôt défi­ nitivement la carrière militaire du roi et c'est à Versailles qu 'il apprend, le 4 août 1 695, la re­ prise de Namur par les troupes de Guillaume Ill, roi d ' Angleterre .

LOUIS CHEF DE GUERRE VANTÉ PAR RACINE Protégé par Madame de Maintenon, favorite puis épouse de Louis XIV, Racine devient en 1677 l'historiographe officiel du souverain.

Après une carrière triomphante qui le conduit à l'Académie alors qu'il n'a pas encore 34 ans, Racine subit un échec cuisant avec sa tragédie Phèdre.

Il abandonne alors le théâtre pour se consacrer au service du roi.

Dès 1678, il entame ses périples avec les armées françaises.

D'abord en Flandre puis sur les fronts de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à partir de 1689.

Il est à Namur lorsque la citadelle tombe, le 30 juin 1692 .

Il écrit ainsi que Louis XIV chef de guerre «avait emporté, en cinq semaines, une place que les plus grands capitaines de l'Europe avaient jugée imprenable : triomphant ainsi, non seulement de la force des remparts, ...

mais encore des injures de l'air, et de l'opiniâtreté, pour ainsi dire des éléments».. »

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