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LOUIS XV LE BIEN-AIMÉ

Publié le 27/01/2019

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Dans les Indes, les Français sont battus à Chandernagor (1757), à Pondichéry et à Mahé (1761). Aussi, Louis XV décide de s'allier à l'Espagne avec laquelle il conclut le pacte de Famille (15 août 1761) : l'Espagne de Charles III entre en guerre aux côtés de la France (2 janvier 1762). Mais cette nouvelle alliance ne permet pas d'inverser le cours des événements et la France doit signer la paix avec l'Angleterre. Aux termes du traité de Paris (10 février 1763), la France cède à l'Angleterre le Canada, la partie est de la Louisiane, la Dominique, Saint-Vincent, Tobago, la Grenade et le Sénégal. Elle laisse l'autre moitié de la Louisiane à l'Espagne pour la dédommager

La guerre de Sept Ans

 

Les hostilités sont précédées d'une crise diplomatique connue sous le nom de «renversement des alliances». Cette crise débute en septembre 1755, avec la conclusion d'un accord anglo-russe qui assure à George Il d'Angleterre le concours militaire de la Russie pour défendre son électorat de Hanovre en cas d'agression française. Cet accord entraîne à son tour un revirement de Frédéric Il de Prusse qui se rapproche également de l'Angleterre : l'alliance anglo-russe devient caduque. A Versailles, l'alliance anglo-prussienne est ressentie comme une trahison, et Louis XV se résout à accepter le soutien de Marie-Thérèse d'Autriche (traité de Versailles, l\" mai 1756).

« Louis XV le Bien-aimé d'en haut, se multiplient.

Elles opposent le parti dévot (catholiques intransigeants), dirigé par le comte d'Argenson, au parti philosophique, domi­ né par Machault d'Arnouville, contrôleur général des Finance s soutenu par la marquise de Po mpadour .

Véritable ministre officieux, la maî­ tresse «déclarée'' du roi (1745), favorise le clan des réformes, choisit et révoque les ministres.

Elle conseille au roi la politique d'équité fiscale de Machault d'Arnouville, et de créer l'impôt du ving­ tième sur tous les revenus (17 49).

Un impôt qui sus­ cite les protestations des privilégiés au sein des États provinciaux, de l'assemblée, du clergé et du Parlement.

Le roi en exempte le clerg é, reculade .

; sera une défaite dans la «guerre de l'impôt''· L.

·lement profite de la querelle qui oppose le cie, ·ux jansénistes pour adresser au roi ses remo, .

r:es.

La politique extérieure est tout aussi incohérente.

Bien que la guerre de la Succession d'A utriche se solde par plusieurs victoires (Fontenoy, 1745 ; Lawfeld, 1747), Louis XV, à la stu­ péfaction générale, décide de rendre toutes ses conquêtes lors de la signature du traité d'Aix-la­ Chapelle (1748).

De plus, Louis XV engage la France dans la guerre de Sept Ans, tournant le dos à l'alliance avec la Prusse.

La guerre de Sept Ans Les hostilités sont précédées d'une crise diploma­ tique connue sous le nom de «renversement des alliances».

Cette crise débute en septembre 1755, avec la conclusion d'un accord anglo-russe qui assure à George Il d'Angleterre le concours mili­ taire de la Russie pour défendre son électorat de Hanovre en cas d'agression française.

Cet accord entraîne à son tour un revirement de Frédéric Il de Prusse qui se rapproche également de l'Anglete rre: l'alliance anglo-russe devient caduque.

A Versailles, l'alliance anglo-prussienne est ressentie comme une trahison, et Louis XV se résout à accepter le soutien de Marie-Thérèse d'Autriche (traité de Versailles, l" mai 1756).

1715-1723 Régence de Philippe d'Orléans.

1722-1726 Sacre de Louis xv, gouvernement du duc de Bourbon.

Levée de nouveaux impôts.

1733 Guerre de Succession de Pologne.

La France reçoit les duchés de Lorraine et de Bar.

1740-1748 Guerre de Succession d'Autriche.

1749 Levée de l'impôt du vingtième, révolte des nobles, qui en seront exemptés.

1756-1763 Guerre de Sept Ans.

Perte des possessions françaises en Inde et au Canada.

1718-1770 Ministère de Choiseul.

Réfonnes fiscales qui sont refusées par le Parlement.

1770 Da ns les Indes, les Français sont battus à Chandernagor (1757), à Po ndichéry et à Mahé (1761).

Aussi, Louis XV décide de s'allier à l'Espagne avec laquelle il conclut le pacte de Famille (15 août 1761) : l'Espagne de Charles III entre en guerre aux côtés de la France (2 janvier 1762).

Mais cette nouvelle alliance ne permet pas d'inverser le cours des événements et la France doit signer la paix avec l'Angleterre.

Aux termes du traité de Paris (10 février 1763), la France cède à l'Angleterre le Canada, la partie est de la Louisiane, la Dom inique, Saint-Vincent, Tobago, la Grenade et le Sénégal.

Elle laisse l'autre moitié de la Louisiane à l'Espagne pour la dédommager.

Le ministère de Choiseul Secrétaire d'État aux Affaires étrangères, à la Guerre et à la Marine, Choiseul fait fonction de Premier ministre de 1758 à 1770.

Son ministère est caractérisé par une certaine prospérité écono­ mique et par un très net fléchissement de l'autorité monarchique.

Après le désastre de la guerre de Sept Ans, Choiseul tente de restaurer le prestige de la France.

Il réorganise la marine et l'armée, réunit les duchés de Lorraine et de Bar après la mort de Stanislas l" Leszczynski (1766), et assure l'intégra­ tion de la Corse, achetée aux Génois (1768).

Mais Choiseul est lié aux parlementaires qu'il soutient dans leur opposition au roi, contribuant à l'affaiblissement du pouvoir royal.

Les parlemen­ taires réussissent à imposer au roi la dissolution de la Compagnie de Jésus (1764) et paralysent tous ses projets de réformes fiscales.

Humilié par les parlementaires, Louis XV finit par renvoyer Choiseul en 1770.

Il confie alors le gouvernement .......

La Marquise de Pompadour (1721-1764), par Maurice Quentin de La Tour (1704-1788).

Conseillère écoutée du roi dont elle fut la maÎtresse, fille d'un intendant enrichi, anoblie par son mariage, elle intervenait dans les affaires de l'État.

' Lemarquis de Montcalm (1712-1759) a lutté contre les Anglais au Canada lors de la guerre de Sept Ans.

Avec une armée inférieure en nombre, il a toutefois dominé ses adversaires, s'emparant du fort d'Oswego en août 1756, avant de succomber non loin de Québec.

à un triumvirat formé par le duc d'Aiguillon, l'abbé Terray -contrôleur général des finances - et le chancelier Maupeou.

La réaction absolutiste En 1771, alors que le Parlement s'est opposé aux mesures financières de Terray, Louis XV décide de réagir : il supprime le Parlement de Paris et le rem­ place par six conseils supérieurs.

Les magistrats deviennent des fonctionnaires payés par l'État (édit du 23 février 1771).

Cette mesure judiciaire est autant politique (elle supprime une opposition qui empêche toute réforme) que sociale (elle affaiblit la noblesse de robe).

Mais le roi n'a pas survécu longtemps à cet acte d'autorité.

Quand il succombe à la petite vérole le 10 mai 1774, tout indique que la monarchie absolue brille de ses derniers feux.. »

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