L'union soviétique de 1945 à 1982 (Histoire)

« agricole, par exemple). [Transition] Les instances du Parti sanctionnent les erreurs de Khrouchtchev.

Il est remplacé par Brejnev. [Partie Ill.

Le régime de Brejnev ou le retour de l'orthodoxie (1964-1982).] Cette période consacre une direction collégiale du pouvoir en U.R.S.S., d'où émerge Leonid Brejnev.

Quelle est satrajectoire ? Quelles sont les principales caractéristiques de son régime ? La liberté d'expression existe-t-elle, àcette époque, en Union soviétique ? La trajectoire de Brejnev : il est né en 1906 en Ukraine.

Il entre au Komsomol en 1923, puis au Parti en 1931. Brejnev devient colonel pendant la Deuxième Guerre mondiale.

A partir du XIXe Congrès (octobre 1952), il est promumembre et secrétaire du Comité Central.

Il soutient Khrouchtchev dans ses efforts pour accéder au pouvoir et leremplace à la tête du Parti, en octobre 1964. Le régime de Brejnev : se caractérise par un certain réalisme dans l'exercice du pouvoir notamment sur le plan économique et social (l'édification de la société communiste est remise à plus tard).

Il s'attire, par ailleurs, labienveillance de la toute puissante bureaucratie soviétique.

Brejnev renforce également l'assise du Parti (ses effectifs passent à plus de 10 %de la population active).

Enfin, le peuple endoctriné depuis l'école, semble s'habituer à une situation dans laquelle lepouvoir garantit le plein emploi et la gratuité des services.

Le régime soviétique est avant tout une bureaucratie.Cette philosophie de l'existence ne satisfait pas tout le monde. C) La liberté d'expression en U.R.S.S.

: une dissidence naît en Union soviétique représentée par deux figures symboliques : Alexandre Soljenitsyne, auteur notamment de l'Archipel du Goulag, et le physicien Andrei Sakharov.

Le premier est expulsé d'U.R.S.S., en 1974.

Le second est assigné à résidence à Gorki, en 1980.

D'autres dissidentsconnaissent de graves ennuis à cause de leurs prises de position contre le pouvoir en place (Kousnetsov,Guinzbourg, etc.).

La vieille garde stalinienne veille... [Conclusion] A la mort de Brejnev des craquements se font entendre dans l'édifice du pouvoir soviétique.

Est-ce le prélude à unprofond changement ? Finalement, la société civile depuis Staline, n'a jamais résisté véritablement au pouvoir politique.

Même, les cris desdissidents n'ont vraiment eu d'écho qu'en Occident.

S'agissait-il d'un calcul ou d'un désir réel éprouvé par la sociétésoviétique ?. »