Madagascar de 1920 à 1929 : Histoire
Publié le 06/01/2019
Extrait du document
Le retour au pays des soldats qui avaient combattu aux côtés de l’armée française durant la Grande Guerre contribue à la propagation des idées nationalistes. Les anciens combattants malgaches revendiquent en effet les mêmes droits que leurs compagnons de
tranchées. L’un d’eux, Jean Ralaimongo, s’affirme rapidement comme le principal instigateur du mouvement anticolonial. Il rencontre un accueil favorable parmi les ouvriers et les paysans, en butte aux abus du système foncier, ainsi que parmi les
«
médecme,
et dont te nationalisme se
veut une synthèse entre tradition et
ouverture au monde moderne.
Dès le
début, le mouvement affiche des
revendications autonomistes.
La
gestion des affaires intérieures par un
Conseil général, qui viendrait se
substituer au gouvernement général, et
une représentation au sein du
gouvernement de l'île comptent parmi
les premiers objectifs.
Les journaux l'Aurore
malgache et l'Opinion
permettent une propagation rapide des
idées du mouvement.
Inquiètes d'une
telle évolution, les autorités françaises
interdiscm en 1929 aux indigènes
d'assister à une réunion d'information
organisée à Tananarive par le
mouvement Pétition des indigènes de
Madagascar, fondé notamment sous
l'impulsion de Ralaimongo.
La foule
refuse de se disperser et.
défilant dans les
rues, scande des slogans
nationalistes.
C'est la première
manifestation de masse et la date de
fondation du mouvement de libération
nationale.
Ralaimongo est exilé à
Port-Sergé dans le nord de l'île.
Dès
lors, il encourage les paysans à prendre
part à des campagnes de désobéissance
civile, d'inspiration gandhienne..
»
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