Madagascar de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
Extrait du document

Unifiée seulement au xixe siècle par le royaume merina (après avoir été morcelée en une multitude de petits États) et non par les autorités coloniales, Madagascar s'appuie aujourd’hui sur un large sentiment national, qui a joué un rôle non négligeable dans la démocratisation au début des années quatre-vingt-dix. À la suite de l’élection non démocratique de 1989, remportée par Didier Ratsiraka, au pouvoir depuis 1975, Madagascar entre dans une période de troubles qui provoquent finalement la chute du dictateur. Le mouvement est lancé en 1990 par des Églises malgaches qui, devant le refus du président d'organiser une conférence nationale, réunissent un congrès informel pour envisager
l'avenir de la « Grande île ». Didier Ratsiraka campe sur ses positions : il instaure le multipartisme et lève la censure, mais refuse de changer la Constitution et de céder sa place à un gouvernement de transition.
En 1991, la population se mobilise et déclenche un large mouvement de protestation.

«
de
la III' République avec plus de
66 % des suffrages.
Quelques mois plus
tard, les élections législatives
confinnent cette victoire.
Mais le
nouveau pouvoir est confronté à de
graves difficultés d'ordre économique.
La
transition politique a duré trop
longtemps aux yeux des bailleurs de
fonds.
Faute de ressources, l'État est
obligé de brader les richesses du pays,
notamment les réserves de vanille et
les mines d'or, pour approvisionner la population.
Toutefois,
après trois ans
de rupture, les relations entre
Madagascar et le FMI sont rétablies à
la fin de l'année 1'994.
Sophie LE CALLENNEC.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le rock de 1990 à 1994 : Histoire
- LE Jazz, DES ADIEUX À LA RELÈVE de 1990 à 1994 : Histoire
- NOUVELLE Danse ET DÉCADENCE de 1990 à 1994 : Histoire
- LE MARCHÉ DE l’ART de 1990 à 1994 : Histoire
- Jordanie de 1990 à 1994 : Histoire