Malaysia de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
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Le parti gouvernemental, la United Malays National Organization (UMNO), présidé par Mohammed Datuk Mahathir, Premier ministre depuis 1981, avait connu une crise interne profonde en 1987-1989. L’alliance électorale entre les dissidents de l’UMNO, le Parti musulman et le Parti d’action démocratique, d’inspiration socialiste, aurait pu déboucher sur un front politique uni et gravement menacer la prépondérance de l’UMNO et, par voie de conséquence, celle du Premier ministre lui-même. Or il n'en a rien été. Mahathir réussit en effet à reprendre en main le parti. En février 1991, le vice-président de l'UMNO, Anwar Ibrahim, est nommé ministre des Finances et apparaît ainsi comme le véritable dauphin du chef du gouvernement.
En dépit des scandales politico-financiers et des conflits entre le gouvernement et les princes, qui troublent régulièrement la vie politique, le régime fait preuve d’une grande stabilité. La crise la plus grave est celle qui, en 1992-1993, oppose le
Premier ministre aux neuf souverains de la Malaysia. En janvier 1993, le Premier ministre réussit finalement à faire voter par le Parlement la suppression d'une partie des privilèges des sultans, passant outre au refus du Conseil des chefs d’Etat. Cette mesure va clairement à l’encontre des dispositions constitutionnelles, mais elle satisfait une population de plus en plus irritée par les abus de pouvoir des princes. Derrière cette crise se pose en fait la question du système politique

«
du
gouvernement.
Bien que membre
du Commonwealth, le pays adopte des
positions internationales de plus en
plus hostiles à l'Occident, notamment à
la Grande-Bretagne, ancienne
puissance coloniale (en dépit de liens
qui restent multiples), et aux États
Unis.
Ainsi, ce qu'on qualifie depuis le
début des années quatre-vingt-dix de
>,
fondés sur l'idée qu'aucun
développement économique n'est
envisageable en Asie du Sud-Est sans
accès au marché américain.
L'appartenance de la Malaysia, depuis 1993,
à la zone de libre-échange de
l'Association de� nations du Sud-Est
asiatique (ANSEA), ainsi que la forte
croissance économique du pays, grâce
aux exportations vers l'Occident,
contraignent néanmoins Kuala
Lumpur à une relative prudence..
»
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