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MAO TSE-TOUNG : Le socialisme et le communisme

Publié le 17/01/2022

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Le communisme est le système complet de l'idéologie prolétarienne en même temps qu'un nouveau régime social. Il diffère de toute autre idéologie et de tout autre régime social, il est le plus parfait, le plus progressiste, le plus révolutionnaire, le plus rationnel de toute l'histoire de l'humanité. L'idéologie et le régime social du féodalisme sont entrés au musée de l'histoire. Ceux du capitalisme sont, eux aussi, entrés au musée dans une partie du monde (en U.R.S.S.); partout ailleurs, ils ressemblent à « un moribond qui décline rapidement, comme le soleil derrière les collines de l'ouest «; ils seront bientôt bons pour le musée. Seuls l'idéologie et le régime social du communisme se répandent dans le monde entier avec l'impétuosité de l'avalanche et la force de la foudre; ils feront fleurir leur merveilleux printemps.
« La Démocratie nouvelle « (Janvier 1940), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome II.


En fin de compte, le régime socialiste se substituera au régime capitaliste; c'est une loi objective, indépendante de la volonté humaine. Quels que soient les efforts des réactionnaires pour freiner la roue de l'histoire dans son mouvement en avant, la révolution éclatera tôt ou tard et sera nécessairement victorieuse.
« Intervention à la réunion du Soviet suprême de l'U. R. S. S. pour la célébration du 40e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d'Octobre « (6 novembre 1957). 

« Les organes dirigeants des coopératives doivent assurer la prépondérance, dans leur sein, des paysans pauvres actuels et des nouveaux paysans moyens de la couche inférieure; ils auront comme force d'appoint lesanciens paysans moyens de la couche inférieure et les paysans moyens de la couche supérieure, anciens ou nouveaux.

Ainsi seulement on pourra, conformément à la politique du Parti, réaliser l'unité des paysans pauvreset des paysans moyens, consolider les coopératives, développer la production et accomplir comme il se doit la transformation socialiste dans l'ensemble des régions rurales.

Sinon, l'unité des paysans moyens et despaysans pauvres, la consolidation des coopératives, le développement de la production et la transformation socialiste dans l'ensemble des régions rurales seront impossibles.Note sur l'article : « Comment les paysans pauvres se sont assuré la prépondérance détenue jusqu'alors par les paysans moyens dans la Coopérative agricole de Production de Woutang, canton de Kaochan, district deTchangcha » (1955), l'Essor du socialisme dans tes campagnes chinoises.Il faut unir à nous les paysans moyens; ce serait une erreur de ne pas le faire.

Mais sur qui, dans nos campagnes, la classe ouvrière et le Parti communiste doivent-ils compter pour les rallier, en vue de la transformationsocialiste dans l'ensemble des régions rurales? Bien entendu, sur les paysans pauvres, uniquement.

Il en fut ainsi quand nous luttions contre les propriétaires fonciers et réalisions la réforme agraire; il en est encore ainsiaujourd'hui alors que nous luttons contre les paysans riches et tout facteur capitaliste, pour réaliser la transformation socialiste de l'agriculture.

Au début de ces deux périodes révolutionnaires, les paysans moyens se sontmontrés hésitants.

Et c'est seulement lorsqu'ils se rendent clairement compte de la tendance générale de la situation et voient que le triomphe de la révolution est imminent qu'ils passent du côté de celle-ci.

Les paysanspauvres doivent agir sur les paysans moyens, les gagner à eux pour que la révolution prenne chaque jour plus d'ampleur, et ce jusqu'à la victoire finale.Note sur l'article : « Leçons tirées de l'apparition de « coopératives de paysans moyens » et de « coopératives de paysans pauvres » dans le district de Fouan » (1955), L'Essor du socialisme dans les campagnes chinoises. Il y a une sérieuse tendance au capitalisme chez les paysans aisés.

Elle se donnera libre cours si nous relâchons tant soit peu notre travail politique parmi les paysans pendant le mouvement de coopération et dans unelongue période à venir.Note sur l'article : « Une lutte résolue doit être menée contre la tendance au capitalisme » (1955), L'Essor du socialisme dans les campagnes chinoises.Le mouvement de coopération agricole a été, dès le début, une sérieuse lutte idéologique et politique.

Aucune coopérative ne peut être fondée sans une telle lutte.

Pour qu'un système social tout nouveau puisse être édifiéà la place de l'ancien, il faut d'abord déblayer le terrain.

Les survivances de l'idéologie reflétant l'ancien système demeurent nécessairement, et pendant longtemps, dans l'esprit des gens et ne s'effacent pas facilement.Une coopérative doit, après sa création, passer encore par bien des luttes avant de se consolider.

Et même après sa consolidation, elle risque d'échouer, pour peu qu'elle relâche ses efforts.Note sur l'article : « Une sérieuse leçon » (1955), L'Essor du socialisme dans les campagnes chinoises. Au cours de ces dernières années, la tendance spontanée au capitalisme dans les campagnes s'affirme chaque jour davantage, et on voit apparaître partout de nouveaux paysans riches; beaucoup de paysans moyensaisés s'efforcent de devenir des paysans riches.

Beaucoup de paysans pauvres, ne disposant pas de moyens de production suffisants, sont encore dans le besoin; certains ont des dettes, d'autres ont vendu ou loué leurterre.

Si on laisse évoluer cet état de choses, le phénomène de différenciation vers les deux pôles ira inévitablement en s'aggravant.

Les paysans qui ont perdu leur terre et ceux qui sont encore dans la pauvreté nousreprocheront de ne pas les secourir et de ne pas les aider à surmonter leurs difficultés.

Les paysans moyens aisés qui tendent à s'engager dans la voie du capitalisme seront eux aussi mécontents de nous; nous nepourrons jamais, en effet, satisfaire leurs exigences puisque nous n'avons pas l'intention de suivre la voie du capitalisme.

Dans une telle situation, l'alliance des ouvriers et des paysans pourrait-elle encore être consolidée?Il est clair que non.

Le problème ne peut être résolu que sur une nouvelle base : tout en procédant graduellement à l'industrialisation socialiste et à la transformation socialiste de l'artisanat, de l'industrie et du commercecapitalistes, réaliser progressivement la transformation socialiste de l'agriculture dans son ensemble, c'est-à-dire la coopération, liquider l'économie des paysans riches ainsi que le système des exploitations individuellesdans les régions rurales, ce qui donnera l'aisance à tout le peuple de nos campagnes.

A notre avis, c'est seulement ainsi que l'alliance des ouvriers et des paysans pourra être consolidée.« Sur le problème de la coopération agricole » (31 juillet 1955). Par planification d'ensemble, il faut entendre la planification qui tient compte de l'ensemble des intérêts de nos 600 millions d'habitants.

Lorsque nous établissons un plan, réglons une affaire ou réfléchissons à un problème,nous devons toujours partir du fait que notre pays a 600 millions d'habitants; en aucun cas, nous ne devons oublier cela.« De la juste solution des contradictions au sein du peuple » (27 février 1957). Outre la direction du Parti, un facteur décisif est notre population forte de 600 millions d'habitants.

Plus il y a de gens, plus il y a de discussions, plus il y a d'ardeur et d'énergie.

Jamais les masses n'ont été aussienthousiastes, jamais leur combativité et leur moral n'ont été aussi élevés.« Présentation d'une coopérative » (15 avril 1958). Parmi les caractéristiques de la Chine de 6oo millions d'habitants, ce qui frappe, c'est la pauvreté et le dénuement.

Choses mauvaises en apparence, bonnes en réalité.

La pauvreté pousse au changement, à l'action, à larévolution.

Sur une feuille blanche, tout est possible; on peut y écrire et dessiner ce qu'il y a de plus nouveau et de plus beau.« Présentation d'une coopérative » (15 avril 1958). Quand la révolution chinoise aura triomphé dans tout le pays et que le problème agraire aura été résolu, deux contradictions fondamentales n'en subsisteront pas moins en Chine.

La première, d'ordre intérieur, est lacontradiction entre la classe ouvrière et la bourgeoisie.

La seconde, d'ordre extérieur, est la contradiction entre la Chine et les pays impérialistes.

C'est pourquoi, après la victoire de la révolution démocratique populaire, lepouvoir d'État de la république populaire sous la direction de la classe ouvrière ne devra pas être affaibli, mais renforcé.« Rapport à la deuxième session plénière du Comité central issu du VIIe Congrès du Parti communiste chinois » (5 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. « Ne voulez-vous donc pas supprimer le pouvoir d'État? » Si, nous le voulons, mais pas pour le moment; nous ne pouvons pas encore le faire.

Pourquoi? Parce que l'impérialisme existe toujours, parce que la réactionintérieure existe toujours, parce que les classes existent toujours dans le pays.

Notre tâche actuelle est de renforcer l'appareil d'État du peuple, principalement l'armée populaire, la police populaire et la justice populaire,afin de consolider la défense nationale et de protéger les intérêts du peuple.« De la dictature démocratique populaire » (30 juin 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. Notre État a pour régime la dictature démocratique populaire dirigée par la classe ouvrière et fondée sur l'alliance des ouvriers et des paysans.

Quelles sont les fonctions de cette dictature? Sa première fonction estd'exercer sa répression, à l'intérieur du pays, sur les classes et les éléments réactionnaires ainsi que sur les exploiteurs qui s'opposent à la révolution socialiste, sur ceux qui sapent l'édification socialiste, c'est-à-dire derésoudre les contradictions entre nous et nos ennemis à l'intérieur du pays.

Par exemple, arrêter, juger et condamner certains contre-révolutionnaires et retirer, pour un temps déterminé, aux propriétaires fonciers et auxcapitalistes bureaucratiques le droit de vote et la liberté de parole — tout cela entre dans le champ d'application de notre dictature.

Pour maintenir l'ordre dans la société et défendre les intérêts des masses populaires, ilest également nécessaire d'exercer la dictature sur les voleurs, les escrocs, les assassins, les incendiaires, les bandes de voyous et les autres mauvais éléments qui troublent sérieusement l'ordre public.

La dictature a unedeuxième fonction, celle de défendre notre pays contre les activités subversives et les agressions éventuelles des ennemis du dehors.

Dans ce cas, la dictature a pour tâche de résoudre sur le plan extérieur les. »

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