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«Mein Kampf»

Publié le 27/02/2008

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Pensée politique d'Hitler. Condamné à la prison après l'échec du putsch de Munich, en 1 923, Hitler décida d'écrire un livre pour exposer ses idées politiques. Dans la forteresse de Landsberg, Emil Maurice et Rudolf Hess en rédigèrent la première partie sous sa dictée. Il écrivit la seconde entre 1925 et 1929, après sa libération et la reconstitution du parti nazi. Le titre original de l'ouvrage était «Quatre ans et demi de lutte contre le mensonge, la sottise et la lâcheté». Mais Max Amann, son éditeur, le trouva trop long et lui préféra «Mein Kampf». Excessif, bouillonnant, pompeux et souvent confus, le style de la première édition trahissait la médiocre éducation de son auteur. Mais, dans les éditions suivantes, on corrigea ces imperfections tout en respectant la pensée. Le livre connut un immense succès, surtout après l'accession d'Hitler au pouvoir, en 1933. En 1939, il s'était vendu à 5200000 exemplaires. On pouvait alors le lire en onze langues. Les couples allemands étaient censés l'acheter au moment de leur mariage. Considéré en Allemagne comme la bible du national-socialisme, il annonçait toutes les intentions d'Hitler, mais peu de lecteurs pensaient alors qu'Hitler mettrait à exécution tous les détails de ses projets. La préoccupation raciale domine «Mein Kampf». «Les Allemands, écrivit Hitler, doivent former une race pure, un peuple aryen supérieur. Une forte natalité leur assurera un jour la suprématie mondiale.» Hitler se déchaînait contre la république de Weimar et l'infâme traité de Versailles. Il prônait l'autarcie et la subordination de l'économie aux intérêts nationaux et raciaux. Aux yeux d'Hitler, les deux plus grands ennemis de l'Allemagne étaient les Juifs et les marxistes. Il se servit du langage le plus ordurier pour parler des Juifs et de leur histoire. Nationalistes, antisémites, antidémocratiques, antimarxistes, antireligieuses et antifrançaises, les vues exposées dans «Mein Kampf» visaient surtout à rallier tous les mécontents d'Allemagne.

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