MICHELET : 1798-1874. VIE ET OEUVRE
Publié le 21/02/2012
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Il nous offre un bon exemple d'histoire romantique, vivante et colorée. Il tente la résurrection du passé «. Soucieux de l'effet dramatique et de la couleur locale, après Augustin Thierry, il est de cette école qui raconte et époque et dont Chateaubriand fut le maître de style. Mais, passionné de politique, Michelet tire toujours de l'histoire une philosophie.
L'HOMME:
Sensibilité frémissante et imagination épique, énorme puissance de travail. Une jeunesse de misère et de lutte lui a dicté ses idées politiques. Une grande tendresse pour les déshérités, le peuple de France, les femmes, les enfants ; la haine des rois, le mépris de l'Église, une crainte mystérieuse des Jésuites....

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- La Revolution (1847-1853) s'o uvre par le recit des elections de 1789
et s'acheve par la reaction thermidorienne.
En 1869, sous couleur d'ecrire la preface de son oeuvre, Michelet en
tire pratiquement les conclusions.
Il essaie dans les trois dernieres
annees de sa vie de prolonger son livre jusqu'a l'epoque moderne :
c'est I'Histoire du XIX' siecle (1871-1874).
Traits earacteristiques :- Desir d'information exacte : itfouille minutieusement
-les Archives Centrales, les depots de l'Hetel de Ville et de Ia Prefecture de Police, et se lance ainsi dans un travail de
quarante annees ;
- nzethode historique complete qui ne veut ni la simple
narration de Thierry, ni l'analyse systematique de Thiers,
mais exige Ia resurrection integrale du passé par un triple
effort :
a) effort de la sensibilite qui communiera avec les profonds
sentiments qui ont mene une époque ;
b) effort de l'imagination qui campers les personnages et
les decors.
c) effort de l'intelligence pour demeler les causes profondes
des evenements.
- Style de polite en prose, rythme, image, sentimental.
Tantet adouci, attendri, tantot heurte, saccade, haletant,
declamatoire.
Cette methode intuitive et le style qui l'exprime donnent
sans doute de la puissance, mais risquent a la longue de
fausser l'impartialite de l'historien.
C'est ce qui s'est produit,
particulierement a partir de 1840: prenant part au mouvement
democratique et aux luttes religieuses, it deviant llh adver-
saire furieux de la monarchie et de l'Eglise, donc du Mogen Age et de Louis XIV, et un admirateur passionne de la
Revolution.
Il dame tres haut son sentiment de la Patrie,
sa haine des rois et des pretres.
Tous les faits se plient chez lui a une theorie : l'histoire
de l'humanite est celle de l'emancipation des peuples qui se
liberent peu a peu des forces fatales (lieu; races).
Les litres
deviennent des symboles : Jeanne d'Arc incarne l'eveil du
sentiment national, rime frangaise, ainsi que du Guesclin,
Mirabeau, Robespierre.
- La Révolution (18'• 7-1853) s'ouvre par le récit des élections de 1789 et s'achève par la réaction thermidorienne.
En 1869, sous couleur d'écrire la préface de son œuvre, Michelet en
tire pratiquement les conclusions.
Il essaie dans les trois dernières années de sa vie de prolonger son livre jusqu'à l'époque moderne :
c'est l'Histoire du XIX• siècle (1871-1874).
Traits caractéristiques :
- Désir d'information exacte : il fouille minutieusement , les Archives Centrales, les dépôts de l'Hôtel de Vill(' et de fa Préfecture de Police, et se lance ainsi dans un travail de quarante années ; -méthode historique complète qui ne veut ni la simple
narration de Thierry, ni l'analyse systématique de Thiers,
mais exige la résurrection intégrale du
pasJ>é par un triple effort :
a) effort de la sensibilité qui communiera avec les profonds
sentiments qui ont mené une époque ;
b)
effort de l'imagination qui campera les personnages et les décors.
c)
effort de l'intelligence pour démêler les causes profondes
des événements.
-Style de poète en prose, rythmé, imagé, sentimental.
Tantôt adouci, attendri, tantôt heurté, saccadé, haletant,
déclamatoire.
Cette méthode intuitive
et le style qui l'exprime donnent
sans doute de la puissance, mais risquent à la Jongue de fausser l'impartialité de l'historien.
C'est ce qui s'est produit,
particulièrement à partir de 18t.O :prenant part au mouvement
démocratique et aux luttes religieuses, il deviènt m.
adver
saire furieux de la monarchie et de l'Église, donc du Moyen Age et de Louis XIV, et un admirateur passionné de la
Révolution.
Il clame très haut son sentiment de la Patrie, 11a baine des rois et des prêtres.
Tous les faits se plient chez lui à une théorie : l'histoire de l'humanité est celle de l'émancipation des peuples qui se libèrent peu à peu des forces fatales (lieux, races).
Les êtres
deviennent des symboles: Jeanne d'Arc incarne l'éveil du
sentiment national,
l'Ame française, ainsi que du Guesclin,
Mirabeau, Robespierre..
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