NATIONALISMES ET INDÉPENDANCES

« 1956.

Le combat de celui-ci s'étend alors dans les villes et prend une dimension internationale, avec l' intervention des paras françai s à Suez contre l' Egypte de Nasser , accusée d'aider le FLN et l'intervention de l'ONU* qui s'en suit.

• Le nouveau gouvernement français, présidé par le socialiste Guy Mollet , renonce à tout projet libéral, devant l' hostilité de la communauté française d'Algé rie, qui le 6 février 1956 luijette à la figure des tomates! ...

Il fait appel alors aux soldats du contingent.

En 1957 , 900 000 soldats français sont en Algérie.

L'armée, traumatisée par l'Indo­ chine, ne veut à aucun prix d'un nouveau Dien Bien Phu.

Avec ses paras, le général Massu gagne la« bataille d.'A lger »en 1957: au bout de 9 mois , la Casbah est «nettoyée ».

• Aussi , sur le plan militaire, à la fin des années 50, la France n'a pas perdu la guerre d'Algérie.

Mais son image internatio­ nale s'est détériorée, l'ONU* l'accusant de colonialisme.

La guerre devient aussi de plus en plus un gouffre financier, et en métropole provoque une crise morale, des voix de plus en plus nombreuses dénonçant avec F.

Mauriac ou J.-P.

Sartre , la torture pratiquée par certains militaires en Algérie .

Enfin , celle-ci creuse le tombeau de la 1v• république, ramenant le général de Gaulle au pouvoir en mai 1958, à q · reviendra le soin d'enclencher le processu s conduisant à l' indépend ance.

• En Afrique Noire, le nationa­ lisme est postérieur à la seconde guer e mondiale et y est relativement modéré.

Les Britanniques accordent en 1957 l'indépendance à la « Gold Coast» qui devient le Ghana.

N'Krumah qui depuis 1949 dirige le mouvement nationaliste, en devient, le premier, le premier ministre.

La France accorde , en 1946 , le statut de TOM à ses colonies d'Afrique noire et de Madagascar.

Si dans cette dernière île, éclate en 1947 une violente insurrection , ailleurs , le nationalisme y est pac ifique , avec le sénégalais Léopold Sédar Senghor et l'ivoirien Houphouet Boigny.

Le processus conduisant à l 'indépendance est enclenché en 1956 avec la loi cadre de G.

Defferre : les assemblées territoriales, qui éliront un vice -président à côté du haut commissaire, seront élues au suffrage universel.

Revenu au pouvoir en 1958 , de Gaulle propose aussitôt à ces colonies l 'autonomie dans le cadre d'une Communauté française.

Seule, la Guinée dit non, devenant indépendante.

• Ainsi, si à la fin des années 50, lAfrique, à la différence de lAsie, n'a pas achevé sa décolonisation, le processus y conduisant y est largement entamé.

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