Niger

« n'a pas de chemin de fer.

Il existe un projet de prolon­ gement des lignes du Bénin.

Les transports se font par pistes et par routes.

Une liaison è travers le Sahara, telle que certains l'envisagent, donnerait au Niger une ouverture vers la Méditerranée non dépourvue d'intérêt malgré la distance.

L'exploitation de l'uranium a exigé l'améli.oration d'un axe routier de 1600 km.

4 Malgré les perspectives minières et les ressources pro­ curées par l'uranium dont le gouvernement de Niamey a obtenu, en 1974, de fixer lui-même le prix (ce que faisait auparavant, unilatéralement, la France), le Niger est réso­ lument tourné vers le développement agro-pastoral.

C'est que le déficit alimentaire s'élève en 1977 à 200 000 tonnes de céréales et près de 80 p.

100 du gros cheptel nigérien a péri au cours de la sécheresse.

Un programme ambi­ tieux de reconstitution de ce cheptel a été lancé en 1974.

Mais les effets de la sécheresse ont été d'une telle gra­ vité que l'on s'interroge sur une possible disparition du nomadisme pastoral.

L'industrie est encore naissante.

5 Indépendant depuis le 3 aoOt 1960, le Niger maintient des relations préférentielles avec la France, son principal client et fournisseur.

Le 15 avril 1974, par suite de l'inca­ pacité du gouvernement à faire face aux difficultés éco­ nomiques, consécutives au drame de la sécheresse, un coup d'l!tat militaire renversait le régime présidentiel de Diori Hamani qui gouvernait avec l'appui du parti unique, le PPN (Parti progressiste nigérien) issu du RDA (Rassemblement démocratique africain).

Un conseil mili­ taire suprême que préside le lieutenant-colonel Seynl Kountché, chef de n:tat, a supprimé toute vie politique et instauré un régime sévère d'austérité qui ne se réclame d'aucune Idéologie, ni révolutionnaire, ni socialiste .. »