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Nitocris, une reine énigmatique

Publié le 11/10/2013

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En revanche, de nombreu-ses histoires circulaient dans les milieux égyptiens et grecs au sujet de la reine. Hé­rodote par exemple raconte comment Nitocris prépara une subtile vengeance contre les assassins de son mari, le roi défunt. A cette fin, elle se fit bâtir une immense salle souterraine reliée au Nil par un conduit secret. Sous pré­texte d'inaugurer le monu­ment, elle y invita tous les meurtriers de son époux et les noya. Une fois sa ven­geance accomplie, elle se sui­cida en se précipitant dans une chambre emplie de cen­dres, pour échapper à d'éven­tuelles représailles.

 

Si aucune autre source ne ra­conte d'anecdote aussi préci­se, certains éléments de la no­tice que lui a consacrée Mané­thon révèlent que d'autres histoires avaient visiblement circulé à propos de Nitocris, ...

« quatre-vingt-quatorze ans de règne, Pépi Il laisse une suc­ cession bien difficile : après le règne éphémère d'un de ses fils, Mérenrê Il, c'est une fem­ me qui, pour la première fois, monte sur le trône.

Sur les traces de Nitocris L 'existence même de cette reine a été mise en doute tant la documentation à son sujet est mince.

Les princi­ pales informations dont on dispose viennent d'auteurs grecs : Hérodote ; Manéthon, prêtre de Sébennytos qui réa­ lisa pour l.es Ptolémées une compilation des annales his- toriques de l'Égypte , Éra­ thostène, savant alexandrin du Ill" siècle avant J.-C.

Il ap­ paraît que le nom de la reine est la transcription grecque de Neithiqerty, composé du nom de la déesse Neith et de deux adjectifs : excellent et courageux.

Peut-être est-ce la raison pour laquelle les trois auteurs présentent la souve­ raine comme une femme courageuse mais aussi d'une grande beauté.

Manéthon précise même qu'elle était blonde et souligne la couleur rosée de ses joues.

Face à ce charmant portrait, les documents égyptiens ne livrent qu'une information onomastique.

Le papyrus de Turin la mentionne juste après Mérenrê Il en tant que « roi de Haute et de Basse­ Égypte ».

Dans la liste d'Aby­ dos, on peut vraisemblable­ ment reconnaître Nitocris derrière le dernier nom de la VI• dynastie, Menkarê.

Mal­ heureusement, il n'en existe aucune trace avérée du point de vue archéologique .

Nitocris.

une reine de légende E n revanche, de nombreu ­ ses histoires circulaient dans les milieux égyptiens et grecs au sujet de la reine.

Hé ­ rodote par exemple raconte comment Nitocris prépara une subtile vengeance contre les assassins de son mari, le roi défunt.

A cette fin, elle se fit bâtir une immense salle souterraine reliée au Nil par un conduit secret.

Sous pré­ texte d 'inaugurer le monu­ ment , elle y invita tous les meurtriers de son époux et les noya.

Une fois sa ven­ geance accomplie, elle se sui­ cida en se précipitant dans une chambre emplie de cen­ dres, pour échapper à d'éven ­ tuelles représailles.

Si aucune autre source ne ra­ conte d'anecdote aussi préci­ se, certains éléments de la no­ tice que lui a consacrée Mané­ thon révèlent que d'autres histoires avaient visiblement circulé à propos de Nitocris,. »

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