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NORVÈGE de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 16/01/2019

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Succédant à Olav V, mort le 17 janvier 1991, le prince Harald monte sur le trône au moment où la Norvège connaît un climat politique et économique difficile. Premier ministre depuis 1989, le conservateur Jan Syse doit faire face à une chute de popularité due à la dégradation de la situation de l'emploi, ainsi qu'à un scandale financier touchant la municipalité conservatrice d'Oslo. Tout cela contribue à affaiblir une coalition gouvernementale (conservateurs, chrétiens-populaires, centristes) en proie à des dissensions de plus en plus nettes. Hostiles, comme les chrétiens-populaires, à tout rapprochement avec les progressistes (populistes), dont le soutien est nécessaire pour faire adopter le budget 1990, les centristes s’opposent également aux conservateurs au sujet des négociations sur la mise en place de l'Espace économique européen (EEE) entre les pays de la CEE et

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« L'ancrage de l'économie norvégienne en Europe, symbolisé par la décision en octobre 1990 de lier la couronne à l'écu, conduit le gouvernement à accélérer les négociations sur l'EEE, relançant par là même le débat sur l'adhésion de la Norvège à la CEE.

Mais l'hostilité à cette adhésion demeure très forte dans l'opinion, comme en témoigne le résultat des élections locales de septembre 1991 :centristes et socialistes de gauche, opposés à l'intégration européenne, progressent.

Toutefois, sous l'influence de l'évolution proeuropéenne de ses voisins nordiques, un courant favorable à la CEE se fait jour au sein de la population et de la classe politique.

L' EEE est ainsi ratifié le 16 octobre 1992 par 130 députés (contre : 35).

Peu après, les travaillistes se rallient au principe d'une adhésion à la Communauté européenne, et une demande en ce sens, votée par le Parlement le 19 novembre.

est présentée par le Premier ministre, le 24, auprès de Bruxelles.

L'opposition à l'intégration s'organise alors, principalement autour du Parti du centre qui, dirigé par Anne Enger Lahnstein, réalise, avec 18,5 % des voix et 32 élus ( + 21), une forte percée aux législatives du 13 septembre 1993.

Mais, bénéficiant d'une conjoncture économique plus favorable, marquée par le ralentissement de la hausse du chômage, la fin de la crise financière et une stabilisation des prix (malgré le flottement de la couronne à partir de décembre 1992).

le gouvernement minoritaire des travaillistes, qui obtiennent 37 % des voix, reste au pouvoir au lendemain des élections.

Entamées en 1993, les négociations avec l'Union européem1e, difficiles en raison du dossier de la pêche, aboutissent, le 15 mars 1994, à la signature de l'acte d'adhésion de la Norvège.

Ce dernier prévoit notamment la reconnaissance de certains droits de pêche aux pays de l'Union dans les eaux territoriales de la Norvège en échange de l'ouverture des marchés européens aux produits de la mer norvégiens.

Mais, pour entrer en vigueur le l" janvier 1995, cet accord doit encore être approuvé par référendum, puis ratifié par une majorité des trois quarts au Parlement.

Au terme d'une campagne qui souligne la persistance de profondes divisions au sein de l'opinion, les Norvégiens se prononcent, le 28 novembre, à plus de 52 % des voix contre l'adhésion de leur pays à l'Union européenne.. »

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