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Offensive d'hiver de 1945 (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Offensive d'hiver de 1945 (seconde guerre mondiale). L'énorme poussée russe se déclenche Au début de 1945, les opérations soviétiques sur le front de l'est concernaient surtout les Balkans et la Hongrie. L'objectif russe était de s'assurer le flanc sud du front, afin de déclencher une puissante offensive destinée à pénétrer la «Forteresse Allemagne« par l'est. Cinq grandes armées furent rassemblées et affectées à différents secteurs. Tcherniakhovski, commandant la 3e armée blanche, reçut le secteur de Prusse orientale, la 2e armée blanche de Rokossovski s'installa au nord de Varsovie, tandis qu'au sud prit position la 1 armée blanche de Joukov. Le secteur de Cracovie échut à la re armée ukrainienne de Koniev, et celui de la Pologne méridionale et de la Tchécoslovaquie à Petrov, commandant la 4e armée ukrainienne. Ces cinq armées passaient pour totaliser 175 divisions. En outre, les Russes alignaient vingt corps bl...

« Offensive d'hiver de 1945 Il L'invasion de l'Allemagne Pendant que les armées de Joukov et de Koniev se lançaient dans la course pour Berlin, les armées russes au sud des Car­ pates avaient pénétré d'abord en Tchéco­ slovaquie orientale, puis en Autriche et en Hongrie.

Déclenchée le 12 janvier, la grande offensive d'hiver se déroulait sur trois fronts, celui de la 4" armée ukrai­ nienne de Petrov, celui de la 2" armée ukrainienne de Malinovski, celui, enfin, de la 3" armée ukrainienne de Tolboukhine.

En Hongrie, les Russes rencontrèrent une forte opposition, mais se battirent avec acharnement pour investir Budapest, qui tomba le 13 février, au terme de longs combats de rues.

Hitler fit des efforts dés­ espérés pour défendre les champs pétro­ lifères du lac Balaton.

Au moment le plus critique, il profita de la pause alliée sur le Rhin pour transférer du front occidental dans la vallée du Danube la 6" armée Panzer récemment réorgamsee.

La contre-attaque des Panzer remporta d'a­ bord de notables succès, puis, à court de carburant, les chars s'immobilisèrent.

Le 1 5 avril, Malinovski prit Vienne.

Sur les côtes de la Baltique régnait le chaos.

Un demi-million de soldats alle­ mands démoralisés se trouvaient encer­ clés dans cette région.

Mais comme la flotte allemande restait maîtresse de la Baltique, ils n'étaient pas complètement isolés.

On estime qu'un million et demi de fuyards et quatre divisions d'infanterie - l'ensemble comprenant 157 000 blessés - purent, en mars, s'échapper de Cour­lande, de Danzig et de Gdynia.

En avril, la flotte allemande évacua Kolberg, Kônigs­ berg et Pillau.

Au cours de ces opérations, l'aviation alliée détruisit ce qui restait de la flotte allemande.

En avril, seuls res­ taient à flot, parmi les gros bâtiments, les croiseurs Prinz Eugen et Nürnberg.

Au cours des quatre mois qui s'étaient écoulés depuis le déclenchement de l'of­ fensive d'hiver, les Russes avaient mis l'armée allemande en déroute et porté la guerre au cœur même de l'Allemagne.

Partis de la Vistule en Pologne, ils se trou­ vaient à cinquante kilomètres de Berlin.

Au nord, les Russes progressaient le long de la côte.

Ils atteignirent Wismar au nord-est de Hambourg, puis effectuèrent leur jonction avec les Britanniques.

Au sud, ils rejoignirent l'armée américaine en Tchécoslovaquie et en Autriche.

Au cen­ tre, Joukov apparaissait clairement comme le futur vainqueur de la course pour Berlin.. »

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