Panamâ de 1970 à 1979 : Histoire
Publié le 30/11/2018
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Le général Omar Torrijos, homme fort de la République de Panamâ depuis 1968, réussit à relancer les négociations pour la révision du statut du canal. Les États-Unis bénéficient, en vertu du traité de 1903, de droits exclusifs et à perpétuité sur la zone en échange du versement d’une rente annuelle à Panamâ, et ne souhaitent pas renoncer à cette position stratégique. En effet, cette voie assure aux bateaux de commerce américains la liberté des routes interocéaniques. De plus, les Américains se sont fortement implantés dans la zone: installation de bases militaires, d’un centre d’instruction pour officiers sud-américains du quartier général des forces armées américaines dans les Caraïbes. En 1973, Torrijos convainc le Conseil de sécurité de l’ONU de se réunir à Panamâ. La résolution présentée par le général Torrijos préconisant la restitution à son pays du canal et la neutralisation de la zone se heurte au veto de Washington. Le 7 février 1974 cependant, un accord de principe est signé entre les deux pays et constitue le point de départ pour des négociations ultérieures. En 1975, l’officier panaméen organise une réunion entre la Colombie, le Costa
Rica et le Venezuela et fait adopter une résolution exigeant la restitution au Panamâ de sa souveraineté sur le canal.
Nouveau statut du canal
L’arrivée au pouvoir de Jimmy Carter en 1976 accélère les négociations. Le 10 août 1977, les États-Unis et Panamâ s’accordent sur le nouveau statut du canal. Le traité est signé le
7 septembre à Washington. Le texte de 1903 est abrogé. Les nouveaux accords, valables jusqu’au
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