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Porto-Rico dans les années 1960 (histoire)

Publié le 11/01/2012

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histoire

 

Le 14 novembre 1493, Christophe Colomb, au cours de son second voyage au Nouveau-Monde, débarqua dans une ile dont il prit possession au nom du roi d'Espagne et qu'il baptisa San Juan Bautista en l'honneur du prince héritier. Cette ile, qui deviendra Porto-Rico (port riche), du nom donné au site du port actuel de San Juan par Ponce de Léon, demeurera colonie espagnole jusqu'en 1898, date à laquelle, à la suite de la guerre hispano-américaine, elle fut cédée aux Etats-Unis.

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« Porto Rico 1 PosHion clef des l!tats-Unla dans les Grandes Antilles, Porto Rico (8 787 krri2) jouit d'un statut particulier d'union avec Washington : celui d'Bat libre associé selon la dénomination espagnole (Commonwealth, selon la termi­ nologie officielle américaine).

Au référendum de 1967, une ne"e majorité s'est dégagée en faveur du statu quo amélioré, alors que les partisans de l'indépendance enre­ .

gistraient un net recul.

2 Porto Rico (Borinquen, dans le langage de ses pre­ miers habitants indiens, qui ont disparu), découverte en 1493 par Christophe Colomb, passe du èontrOie de l'Espa­ gne à celui des États-Unis à l'issue de la guerre amérl· cano-espagnole en 1898.

Le Jones Act, de 1917, en fait un territoire américain auquel le président Truman, devant l'agitation nationaliste, accorde l'autonomie en 1947.

Les Portoricains élisent leurs législateurs, mais Washington demeure responsable de la Défensè et des Affaires étran­ gères.

La législation reste soumise à la Cour suprême américaine.

Les Portoricains sont citoyens américains, mais pas à part entière.

Non représentés au Congrès ils ne peuvent participer à l'élection du président.

3 Terre surpeuplée (2 800 000 habitants), longtemps vouée à la canne à sucre (aujourd'hui dépassée par l'élevage), Porto Rico a fait un bond économique grâce au plan d'industrialisation " Opération Bootstrap ...

De 589 dol­ lars en 1960, le revenu annuel par habitant passe à 1 900 dollars en 1974.

Quelque 1 500 usines implantées en raison des exemptions d'lmp6ts fournissent une produc­ tion de 1 ,3 milliard de dollars par an.

Elles lient étroite­ ment le pays aux États-Unis.

4 La prospérité relative de Porto Rico n'empêche pas un sous-emploi endémique (qui affecte un quart de la ' population) et, malgré l'immigration massive de Porto­ ricains aux États-Unis, dont près d'un million è New York,. »

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