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Poterie en Egypte ancienne

Publié le 19/09/2018

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egypte

l'objet la forme voulue. Cette méthode, qui n'a guère évolué, est employée depuis les temps les plus reculés. Une fois son travail achevé, le potier met l'objet dans un four en brique dont les formes varient selon les époques et les régions : les poteries sont placées soit sur le haut du four, soit à l’intérieur, la cuisson se faisant toujours par dessous. Les fours sont dans la plupart des cas des cheminées rondes d'environ 3 m de hauteur et 1 m de diamètre. Une fois la poterie cuite, le potier finit son travail à froid. Il enrobe sa création d'un enduit fluide qui lui donne un aspect poli et coloré. Après quoi, il s'attaque à la décoration : incisions de points et de lignes au stylet ou au peigne et dessins à la peinture noire ou blanche sous l'Ancien Empire.

Ainsi le potier se dit iqdou nedjesit, ce qui signifie « maçon en petit », et le maçon iqdou inebou, qui se traduit par « maçon des murs ».

 

Le limon du Nil donne une glaise très riche et très pure. Cette argile est du pain bénit pour les artisans potiers qui, depuis les temps les plus reculés, s'en servent pour confectionner les objets usuels de la vie quotidienne. L’atelier d'un potier se compose de bassins pour la préparation de l'argile, d'un endroit réservé aux fours et d'un troisième utilisé pour le séchage et la finition des pièces. Une fois cette terre piéti-née et malaxée, les potiers la mélangent avec de la paille, de l'eau et de la bouse. La pâte uniforme ainsi obtenue est travaillée sur un tour, pour rappeler que le dieu Khnoum, le potier du monde, a façonné les hommes de cette manière.

 

Des techniques millénaires

 

Apparu dès l'époque thini-te, le tour, simple disque en bois tournant sur un pivot, est mis en mouvement par une des mains du potier, tandis que l'autre donne à

egypte

« Ainsi le potier se dit iqdou nedjesit, ce qui signifie« ma ­ çon en petit », et le maçon iqdou inebou , qui se traduit par « maçon des murs ».

Le limon du Nil donne une glaise très riche et très pure .

Cette argile est du pain bénit pour les artisans potiers qui, depuis les temps les plus re­ culés, s'en servent pour con­ fectionner les objets usuels de la vie quotidienne.

L'atelier d'un potier se com­ pose de bassins pour la pré ­ paration de l'argile, d'un en­ droit réservé aux fours et d'un troisième uti lisé pour le séchage et la finition des piè­ ces.

Une fois cette terre pié ti­ née et malaxée, les potiers la mélangent avec de la paill e, de l'eau et de la bouse .

La pâte uniforme ainsi obtenue est travaillée sur un tour, pour rappe ler que le dieu Khnoum, le potier du mon ­ de, a façonné les hommes de cette manière.

Des techniques millénaires A pparu dès l'époque thini­ te, le tour, simple disque en bois tournant sur un pi­ vot, est mis en mouvement par une des mains du potier, tandis que l'autre donne à l'objet la forme voulue.

Cette méthode, qui n'a guère évo­ lué, est employée depuis les temps les plus recul és.

Une fois son travail achevé, le po­ tier met l'objet dans un four en brique dont les formes va­ rient selon les époques et les régions : les poteries sont placées soit sur le haut du four, soit à l'intérieur, la cuis­ son se faisant toujours par dessous.

Les fours sont dans l a plupart des cas des chemi­ nées rondes d'environ 3 m de hauteur et 1 m de diamètre .

Une fois la poterie cuite, le potier finit son travail à froid.

I l enrobe sa création d'un enduit fluide qu i lu i donne un aspect poli et colo­ ré.

Après quoi, il s'attaque à la décoration : incisions de poi nts et de lignes au stylet ou au peigne et dessins à la peinture noire ou blanche sous l'Ancien Empire .

A partir du Nouve l Empire , les artistes font preuve de plus d'imagination, uti lisant p lusieurs couleurs, dont des bleus profonds, et agrémen ­ tant leurs œuvres de cou­ ronnes de fleurs de lotus, de vo lutes, de frises géomé­ triques, de motifs empruntés à la nature : animaux, scènes bucoliques, végétaux.

Cer­ tains poèmes amoureux sont retransc rits su r des coupes en faïence, montrant, outre un texte en hiérog lyphes, une danseuse ou une joueu se de harpe dessinées avec beau­ coup de dé licatesse.

Un art qui évolue L a poterie de la période prédynastique se caracté­ rise par une grande créativité artistique qui se traduit par une large variété de modèles. »

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