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Pour quelles raisons l'histoire de France a-t-elle été mise au nombre des matières obligatoires du programme de l'enseignement primaire ?

Publié le 17/05/2012

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histoire

Aucun enseignement ne développera plus naturellement

chez les enfants le sentiment et l'amour du vrai, qui est

l'essence de l'histoire, le sentiment et l'amour du beau et

du bien, que les traits héroïques dont nos annales sont

remplies. Les louanges accordées aux personnages illustres

qui ont montré du courage, soit dans les charges

civiles, soit sur les champs de bataille; le blâme infligé

aux égoïstes, aux lâches, aux traîtres, ...

 

histoire

« Développement.

Tl csl assez rare de rencontrer aujourd'hui ' des per­ sonnes qui trouvent mal il propos de placer l'enseigne­ ment de l'histoire de France parmi les matières du pro­ gramme des écoles primaires.

Il n'y a plus guère pom· conserver celte opinion, que celles qui ne réfléchissent pas, ou qui, comptant pour rien l'éducation morale, ne voient dans l'instruction elle-même qu'un moyen mis à la disposition de l'enfant, pour arriver plus tard à bien con­ duire ses affaires, à gagner beaucoup d'argent.

Mais si l'on admet que le but de l'enseignement primaire est de tlévelopper toutes les facultés intellectuelles et morales de l'enfant, on reconnaîtra bien vite que l'histoii·e natio­ nale a sa place marquée dans le programme de l'école du plus humble village de Ft·ance.

Quoi de pins propre, en effet, à attirer l'attention des enfants, à former leur jugement • que les événements t·acontés par l'histoire, et les appréciations qu'un maître habile leur fait portet· sur les actions des personnages historiques! Quoi de plus digne d'exercer leur mé- 1.

Rollin (Traité des études) s'excuse de ne pas accorder de place à l'enseignement de l'histoire de France, dont les com­ mautés de l'Oratoit·e et de Port-Royal, ainsi que Bossuet, avaient reconnu la nécessité.

" Si l'on n'a pas le temps d'enseigner aux jeunes gens dans les classes l'histoire de France, il faut tâcher au moins de leur en inspil'er le goût, en leur en citant de temps en temps quelques traits qui leur fassent naître l'envie de l'étu­ dier quand ils en auront le loisir.

>> 2.

" Je savais ...

que les actions mémorables des histoires re­ lèvent l'esprit, et qu'étant lues avec discrétion, elles aident à former le jugement." (Descartes, Disc.ours de la méthode, 1,.

par­ tie.). »

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