PRÉPARATIFS NUCLÉAIRES ET DÉSARMEMENT DE 1944 A 1977 (histoire)
Publié le 14/11/2011
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L'arme nucléaire, terrifiante menace
A cause du développement et de la rapidité des moyens de communication, les incidents ou les conflits locaux, amplifiés ou dénaturés par les propagandes, sont de nature à inquiéter l'opinion mondiale, en raison de la meriace terrifiante de l'arme nucléaire véhiculée par avions ou engins balistiques.
L'accélération des progrès techniques et la lenteur des négociations pour un règlement pacifique des conflits comme pour un désarmement marquent, depuis 1945, deux évolutions en sens inverse. En conséquence, les Etats sacrifient développement ou progrès culturels pour se doter d'un armement dont aucun d'eux n'osera sans doute se servir.

«
entre France et Grande-Bretagne s'impose égale ment.
Le 30 juin 1976, a eu lieu un accord entre Paris
et Moscou pour prévenir « tout risque d'un déclen chement accidentel des armes nucléaires • dont dis posent les deux pays.
Le 16 décembre, la décision annoncée par M.
Giscard d'Estaing de ne plus autoriser les exportations d'usines de retraitement nucléaire, a
marqué un important rapprochement entre les posi tions françaises et américaines.
Paris entend cepen dant développer son programme de construction de surrégénérateurs.
Le traité de Moscou
(S août 1963)
L'année 1963 marque deux pas eri avant par
l'établissement du « télétype rouge • destiné à pré venir un déclenchement nucléaire, et le traité de Moscou (5 août) « interdisant les essais d'armes
nucléaires dans l'atmosphère, dans l'espace cos mique et sous l'eau • qui est entré en vigueur le 10 octobre.
Ce traité anglo-américano-soviétique a été
signé par un grand nombre de nations, mais la
France l'a rejeté parce qu'il n'avait qu'une impor tance réduite et la Chine l'a ignoré.
D'autres efforts tendent à écarter
le danger
atomique : le plan Rapacki de désatomisation de l'Europe centrale en deux temps, le c gel• puis l'éli mination des armes atomiques.
Les Etats d'Afrique se sont prononcés pour que
les essais, le stockage et l'emploi des armements
atomiques soient interdits sur tout le continent.
Le 14 février 1967, quatorze Etats sud-américains
signaient un traité de dénucléarisation de l' Amé rique latine, auquel Cuba refusa de participer.
Le traité de Moscou
ne devant être qu'un
premier pas, en juin 1974 l'U.R.S.S.
propose un
accord limitant les essais nucléaires souterrains,
soit en limitant le nombre des explosions, soit en
limitant leur puissance, méthode plus séduisante
dans la mesure où elle interdirait aux deux Grands
le développement d'armes surpuissantes.
Ce traité étant resté lettre morte, un nouvel
accord est conclu en avril 1976 et Washington a
obtenu que Moscou accepte l'inspection du site
des explosions souterraines.
Mais il y a loin d'une véri fication au coup par coup au contrôle absolu des activités nucléaires, proposé par les Etats-Unis.
Conférences de désarmement
Dès qu'il y a eu essai d'organisation inter nationale, le désarmement a figuré à l'ordre du jour des travaux.
Une commission des aimes atomiques a
été créée
à l'O .N.U .
pour examiner ce problème et
soumettre des propositions concrètes.
L'applica tion d'un plan (1952) entraîna de longues discus sions qui n'aboutirent pas.
Les nombreuses conférences de désarmement
butent sur les mêmes obstacles : désarmement et
contrôle doivent aller de pair ; or les Russes se sont
toujours refusés à un contrôle efficient sur leur ter ritoire ; les deux· désarmements, nucléaires et en
armes conventionnelles, doivent être liés, exigent
les Occidentaux.
L'O .N.U.
reprend les projets de désarmement
général :la Conférence des Dix (cinq pays occiden taux et cinq pays communistes), réunie à Genève en 1960, achoppe toujours sur le problème du
contrôle.
En mars 1962 elle devient, par l'adjonc tion de huit pays neutres, la Conférence des Dix Huit, devenue celle des Dix-Sept, la France s'abste nant d'y figurer (v.
fasc.
11209), mais elle piétine
tout autant et n'a jamais abouti à d'importants
accords.
·
La France souhaite un désarmement complet et elle refuse le monopole des deux Grands, ce qui
conduira le président Giscard d'Estaing à proposer Ganvier 1978) la création d'une agence mondiale de satellites de contrôle ainsi que la taxation du
surarmement.
Le 18 mai 1977 était signée, à Genève, une
convention sur l'interdiction d'utiliSer des techni ques de modification de l'environnement à des fins
militaires.
·
Le traité sur la non-dissémination
nucléaire (février 1967-S mars 1970)
Un traité sur la non-utilisation de l'espace
cosmique et des corps célestes à des fms militaires
avait déjà été signé (Washington, janvier 1967) par les Etats~Unis, la Grande-Bretagne, l' U.R.s.s.
et
soixante pays, lorsque la conférence des Dix-Sept
s'est réunie à Genève, en février 1967, pour étudier
un projet de traité sur la non-prolifération des armes atomiques : les puissances nucléaires s'abs tiendraient de donner ou de vendre des armes ato miques, de livrer des secrets atomiques et les puis sances non-nucléaires renonceraient à acquérir de telles armes ou à en · fabriquer.
·
Le traité est entré en vigueur le 5 mars 1970.
Il
avait été précédé d'un accord entre Washington et
Moscou pour la dénucléarisation des fonds marins
et la mise hors-la-loi des armes bactériologiques.
Le 25 novembre 1969, le président Nixon annonce que son pays renonce à toute forme de guerre bac tériologique et détruit ses stocks.
Le traité sur la non-dissémination s'avère plus
comme une tentative de limitation de l'armement.
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