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Quel est l'état de l'Europe à la fin du XVIIIe siècle ?

Publié le 27/02/2008

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Le traité d'Hubertsbourg (1763), signé par Frédéric II et Marie-Thérèse, met fin à la guerre de Sept Ans : la Prusse conserve la Silésie ; Frédéric II, Catherine II et Joseph II, (régent de l'Empire en 1765), se consacrent à leur oeuvre de ce rois-philosophes » et vont démembrer la Pologne. Le délabrement de la Pologne. Le roi Saxon est un figurant, le pays est affaibli par les guerres. Le trésor est vide, les villes dépeuplées (Cracovie avait 80 000 hab. au XVIe siècle, 3 000 en 1750). La petite noblesse accroît le fardeau des corvées paysannes (au moins 3 jours par semaine). Les princes Czartoryski et Poniatowski dénoncent les vices de l'Etat polonais et proposent des remèdes. Catherine II offre son concours intéressé. A la mort d'Auguste III (1763), Poniatowski est élu roi (5 000 gentilshommes sur 100 000 ont participé à l'élection), grâce à l'appui russe.
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« L 'Europe au xvn1e siècl e Au xvm" siècle, les guerr es en Europe sont menées par des armées de métier et l es co nflit s sont peu coûteux en v ies humain es même si les enjeux restent souvent importants .

De nouvelles puissances entr en t en scène.

Mais, à pa rtir de 1792 , une nouvelle ère co mm ence avec l'apparition des guerres révolutio nnai r es.

A u X\l et au X\'11 siècle, d eux enjeux princi­ paux domin ent la politique ext érieure des grandes nations d'Europe.

L'un est le conflit religieux qui oppose les catholiqu es aux prot es­ tants; l'autre est la lutt e que se lin ent les Bourbon de France et l es Habsbou rg d'Espagne et d 'Au­ triche pour la s upr é mati e sur le contin e nt.

Bien que les motifs re li gieux e t politiqu es se reco upent souve nt dans l'origin e des conflits .

c'es t le fana­ tisme religieux qui donne aux guerres leur carac tè­ re acharné et dhas tate ur .

comme ce fut le cas durant la gue rre de Trente Ans ( 16 1 8-16-1 8).

L'e x pansion française Après la guerre de Trent e Ans, la situation semble fa,·orable à la France : l'empereur Ferdinand Il a perdu de fait son autor ité sur J'Allemagne et, peu de temps après, c'es t l'Espagne des llabsbo urg qui entame son déclin.

Sous le règne de L ouis XIV (16 1 :3-1715), l'ex­ pansion de la France inquiète t ant J'Europe que presque tous les États s'un issent con tre e lle.

Entr e 1701 et 171 4, Louis XIV mène la gue rre de Suc­ cession d'Espagne pour que sa propre dynastie, celle des Bourbon, puisse h érit er du trô ne d'Es­ pagne et de son emp ire.

Ce n e sera qu'un succès relatif pour la France: si le trô ne espag nol revient, en effe t , à un Bourbon ( Philipp e V), J'Autrich e prend possession des anc iens Pays-Bas espagnols et étab lit sa suprématie en Italie.

La guerre change de nature Avec la fin de la guerre la Succession d'Espagne et la mort de Louis XIV en 171 5, l a s ituatio n euro­ péenne devient plus cla ir e.

La rivalité entr e l es Bourbo n et l es Habsbourg persiste mais elle pe rd de son int e nsit é.

L'Espagne des Bourbon poursuit ses propres intérê ts, qui ne sont pas touj ours ceux de la France, et l'émergence de nouve lles grandes pui!'Sances -la Grande -Bretagne (pays de Galles.

Ecosse e t Angleterre), la Russie, la Prusse -rend plus difficile la do min atio n d ' une seule puissance sur les autres.

L'apaisement de la tens ion interna tiona l e, lié à la disparition du facteur religieux dans les poli­ tiques étrangères des pays, va chan ger la nature de la guerre et de l a diplomatie.

L es années so nt alors des armées de mé tier soumises à une stric te discip line.

Et puisqu'aucune grande cause n 'est réellement en jeu.

les adve rsair es observent le plus souvent les règles de la guerre -qui de\·ient plutôt défensive -en limit a nt les pertes subies : c'es t la «gu erre en dentelles», une dénomina tion en r éalit é très contestabl e.

La montée de la Prusse Un certain no mbr e de con flits mineurs ont lie u entre 17 18 et 1740 , qui abou tiss ent n otamm ent à quelqu es modifi cations te rritorial es en Italie.

En 1740, Char les VI, empe re ur du Saint Empire ro­ main germanique, meur t sans laisser de fils h éri­ tie r.

D es années auparavant, il avait réussi à faire reco nnaître par toutes les grandes puissances la «success ion par la Pragmatique sanc tio n "· par l aque lle sa fill e, M a rie-Th érèse, é ta it ass urée d 'h érit er de tout es les possess ions des Habsbourg .

~Au cours des nombreuses batailles qu'il mena , Frédéric Il de Prusse dut combattre des troupes supérieures en nombre.

À Leuthen , 80000 Autrichiens furent mis en déroute par 36000 Prussiens.

Cette victoire a suffi à immortaliser Frédéric Il et à en faire un bon tacticien.

' Artill~urs prusstens.

Au xv11f siècle , grâce à des améliorations techniques , le poids des canons fut réduit , ce qui permit à Frédéric Il d 'introduire , en 1759, l'artillerie tirée par les chevaux pour remplacer les canons jusque-/à tractés par des bœufs.

~ L 'Autriche fut au centre de plus ieurs guerres de succession.

Vienne , sa capitale , comptait 175 000 habitants environ , en 1754.

Au xvm • siècle , la ville connut une phase d'expansion grâce à la réalisation de constructions destinées à glorifier le centre impérial.

Vienne attire alors artistes , savants et architectes en g rand nombre .. »

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