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?? Quelques instants plus tard la police accourait à ses cris

Publié le 23/10/2012

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?? Quelques instants plus tard la police accourait à ses cris ; trop tard, hélas ! Exaspéré de se savoir livré par elle, Protos venais d'étrangler Carola. Ceci se passait vers midi. Les journaux du soir en publiaient déjà la nouvelle, et comme on avait trouvé sur Protos la découpure de la coiffe du chapeau, sa double culpabilité ne laissait de doute pour personne. Lafcadio cependant avait vécu jusqu'au soir dans une attente ou une crainte vague, non point peut-être de la police dont l'avait menacé Protos, ...

« n'avait pas revue depuis sa première visite.

Il s'attardait dans le fumoir, attendant la fin du repas, lorsqu'on vint l'avertir que le comte était remonté dans sa chambre et l'attendait. Il entra.

Julius de Baraglioul était seul ; il s'était remis en veston. - Eh bien, l'assassin est coffré, dit-il aussitôt en lui tendant la main. Mais Lafcadio ne la prit pas.

Il restait dans l'embrasure de la porte. - Quel assassin ? demanda-t-il. - L'assassin de mon beau-frère, parbleu. - L'assassin de votre beau-frère, c'est moi. …… André Gide Les caves du Vatican (Livre cinquième Lafcadio, Chapitre VII.). »

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