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Question problématisée SUJET : Pourquoi les mers et les océans sont-ils des supports essentiels de la mondialisation ?

Publié le 15/02/2024

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« Question problématisée SUJET : Pourquoi les mers et les océans sont-ils des supports essentiels de la mondialisation ? 1.

Lisez le sujet : que signifient les mots clés ? 2.

Le terme de mondialisation doit vous amener à parler d’échanges (flux, routes, qui passent par des points de passage) et des ressources liées aux espaces maritimes.

Et également de ses conséquences : la littoralisation (façades maritimes, hubs, ports…), mais aussi les tensions qui en découlent (autour des ZEE…).

3.

Toute la partie sur les enjeux environnementaux ne me semblent pas correspondre à votre sujet mais peut être évoquée par exemple en ouverture de votre conclusion.

4.

De même vous en pouvez traiter de la France comme puissance maritime.

L’échelle mondiale imposée ne permet que d’y faire allusion lors du choix d’exemples .

Proposition de correction : Présentation, définition des termes clés et contextualisation du sujet Problématique et sa réponse Annonce du plan Connecteurs logiques et transitions Ouverture En GRAS, le vocabulaire et notions du cours à réutiliser Les mers et océans de part leur importance (plus des 2/3 de la surface terrestre) ont toujours joué un rôle important.

Que ce soit sous l’Antiquité, lors des explorations du XVIème siècle et du développement de l’économie de traite et coloniale.

Ils ont joué un rôle clé dans les 1ères mondialisations.

Aujourd’hui, les mers et les océans sont fondamentaux pour l’économie mondiale car ils recèlent d’importantes ressources (richesses potentielles exploitées ou non par l’homme) et parce qu’ils constituent des vecteurs (espaces permettant les déplacements) de la mondialisation (processus d’intensification et de libéralisation des échanges à l’échelle planétaire) : ils permettent d’intenses échanges.

Mais toutes les mers et tous les océans ne sont pas également intégrés au sein de la mondialisation : certains sont des espaces vitaux pour la mondialisation, alors que d’autres sont en marge.

Pourquoi les mers et les océans sont-ils des vecteurs essentiels mais inégaux au sein de la mondialisation ? Après avoir montré que les mers et les océans fournissent des ressources variées, on verra qu’ils permettent la circulation de flux intenses. Enfin, on analysera l’inégale intégration des territoires maritimes au sein de la mondialisation qui peut être source de tensions.

Dans notre 1ère partie nous allons voir quelles sont les ressources prélevées dans les mers et océans.

En premier lieu, les hydrocarbures offshore (ressource présente en mer, sans pour autant relever de la pêche ni du transport maritime), qui constituent 30% de la production mondiale, sont exploités dans les golfes de Guinée et du Mexique, ainsi qu’en mer de Chine méridionale.

Leur extraction gagne des espaces de plus en plus profonds et de plus en plus éloignés des côtes.

La maîtrise technologique de l’offshore permet de valoriser le potentiel en énergies marines renouvelables (technologies permettant de produire de l’électricité à partir de forces ou de ressources d’un milieu marin) comme les énergies éolienne, hydrolienne… Les fonds océaniques Téléchargé par Virginie Abbadie longo ([email protected]) lOMoARcPSD|33696461 recèlent aussi des minerais, comme les nodules polymétalliques, qui sont cependant difficilement accessibles et donc peu exploités.

Les ressources halieutiques (ressources animales ou végétales des milieux aquatiques) sont exploitées dans tous les océans (en Asie du Sud, le long de la côte pacifique de l’Amérique et le long de la côte atlantique de l’Europe et de l’Afrique).

Chaque année, 100 millions de tonnes de poissons sont pêchées ou élevées en mer en grande partie avec la pêche industrielle en haute mer, avec des chalutiers où le poisson est transformé et conditionné sur place.

L’aquaculture (élevage d’espèces aquatiques dans un but commercial), en plein essor, vise à répondre à la demande croissante en produits de la mer, notamment en Asie.

Enfin, les paysages marins permettent le tourisme balnéaire (forme de tourisme associée à la fréquentation de la plage) est très présent dans quatre bassins touristiques mondiaux comme les littoraux de la mer des Caraïbes (République dominicaine, Cuba…), de la mer Méditerranée (France, Espagne, Italie…) et de l’Océan Indien (Seychelles, Maldives, Thaïlande…) et de l’Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande…).

Le tourisme de croisière connaît une croissance forte : on comptait 30 millions de croisiéristes dans le monde en 2019.

La mer des Caraïbes (Miami est le premier port pour les croisières au monde) et la mer Méditerranée concentrent la majorité des croisières.

Elles se développent également en mer du Nord et dans la mer de Chine.

Dans un second temps nous allons voir que ces immenses ressources exploitées génèrent des flux à l’échelle planétaire.

En effet, près de 90% des flux commerciaux transitent par la mer.

Les marchandises sont variées et à chaque produit correspond un type de navire : tankers pour les hydrocarbures, porteconteneurs pour les produits manufacturés, vraquiers pour les céréales et minerai.

La maritimisation (processus conduisant à l’accroissement de l’exploitation des ressources des mers et des océans et à l’essor des échanges par voie maritime) se renforce.

Le commerce est en plein essor (il a été multiplié par 10 en 50 ans) grâce à la conteneurisation (acheminement de marchandises dans des conteneurs métalliques).

Bien qu’il soit plus lent que les autres modes de transport (il faut 40 jours pour relier la Chine à l’Europe en bateau), le transport maritime est moins cher car il permet d’acheminer d’importantes quantités.

À l’échelle mondiale, une route majeure relie l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie pacifique en traversant les trois plus grands océans : Océan Pacifique (qui est le plus fréquenté au monde depuis 1984), Océan Atlantique et Océan Indien.

C’est la route Est-Ouest qui fait donc le tour de la Terre en passant par les trois pôles de l’économie mondiale.

On compte aussi parmi ces flux des flux immatériels comme ceux d’informations, de données numériques, ou encore de capitaux, qui circulent via les câbles de fibres optiques déposés au fond des océans et qui courent sur une distance de 1.3 millions de km.

99% des données passent par les océans.

Ces câbles relient entre eux les data centers stockant les données des grands sites, comme les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

Enfin, les flux humains circulent aussi sur les mers, comme les flux migratoires.

Ils s’effectuent par bateau, sur des distances limitées en reliant des pays peu développés ou en guerre vers des pays plus développés et en paix.

C’est pourquoi des bassins migratoires (zones à l’étendue assez limitée au sein de laquelle.... »

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