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Réaction et Révolution de 1815 à 1830. Les congrès - L'Amérique latine - La Grèce

Publié le 28/06/2012

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Enfin, plus dangereuse encore pour l'autorité du sultan, était la renaissance des nationalités chrétiennes des Balkans et en particulier les espérances des patriotes grecs. Depuis 1815, une société secrète, l'Hétairie. préparait un soulèvement général. Dans l'espoir d'obtenir l'appui du tsar. elle avait pris pour chef un de ses aides de camp. le Grec Ypsilanti. fils d'un hospodar de Valachie. Un incident né de l'anarchie turque allait provoquer l'insurrection.

« Réaction et révolUlion de 1815 à 1830 1 217 Mouvements libéraux et nationalistes Les libéraux voulaient appliquer à l'intérieur de chaque État les principes de la Déclaration des Droits de l'Homme : égalité devant la loi.

liberté individuelle et liberté de la pres~.

régime constitutionnel avec un Parlement élu.

Ils admettaient l'exis­ tence de la royauté et se contentaient presque tous du suffrage censitaire.

Plus encore que les mouvements libéraux.

les souverains redoutaient les conséquences du principe des nationalités.

On appelle de ce nom la doctrine en vertu de laquelle les habitants qui appartiennent à une même nationalité devraient être groupés en un même État.

Il v avait en 1815 toute une série de peuples qui demandaient à f~rmer des États mdépendants ou tout au moins à Jouir à l'intérieur de l'État auquel ils étaient rattachés.

d'une très large autonomie et de l'usage exclusif le leur langue : Tchèques.

Lombards.

Vémtiens sujets de l'em­ pereur d'Autriche: Grecs, Roumains.

Serbes soumis au sultan: Polonais partagés entre les monarchtes prusstenne.

autri­ chienne et russe; Belges et Irlandais rattachés contre leur gré les premiers au royaume de Hollande.

les seconds à la Grande­ Bretagne.

Dans tous ces cas.

le principe des nationalités était un principe de destruction pour les États autrichien.

prussten.

russe.

turc.

hollandats et britannique.

Dans d'autres cas il était au contraire un pnnctpe d'unité.

Par exemple en Allemagne et en Italie où les habitants d'une même nationalité étatent partagés entre plusieurs États distincts.

le pnncipe des nationalités tendait à unifier ces États en un État umque.

Enfin le pnncipe des nationalités étatt parfois un appel â la conquète.

Les Allemands voulaient arracher au rm de Dane­ mark les duchés de Slesvtg et de Holstem.

en partie peuplés d'Allemands.

De toutes façons le pnnctpe des nationalités étrut révolutwn­ nmre : il ne pouvait se réaliser que par un bouleversement du statu quo.

Sainte-Alliance et Système des Congrès Contre les tendances revolut10nnatres -on dtsait «la Révolu-. »

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