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Redécouvrir le passé de Louxor

Publié le 30/09/2018

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En poursuivant la visite, et une fois dépassée la grande colonnade qui suit la cour, on découvre, ceinte d'un double portique, la cour d'Aménophis III. Au-delà d'une succession de plusieurs salles se dresse le sanctuaire lui-même dans lequel se trouve le reposoir muni d'une stèle en granit offerte par Alexandre le Grand et sur laquelle le conquérant grec est figuré en pharaon. Près de la chambre consacrée aux offrandes s'ouvre la Salle de la naissance d'Aménophis III. En bon ét at de conservation, elle offre une riche décoration représentative des édifices religieux de l'Égypte ancienne.  

De la mythique cité thébaine, orgueil de l'Égypte antique, ne subsistent aujourd'hui que des échos architecturaux épars qui évoquent les souvenirs d'un passé fastueux. Parmi les vestiges qui jalonnent la rive droite du Nil, le temple de Louxor est un des plus remarquables. 

Le souk, très animé à toute heure de la journée, est un but de promenade des plus agréables, d'autant qu'on y trouve un artisanat de t issage précieux. On pourra également loger à Louxor car les pensions bon marché et bien tenues y sont légion. Quant aux petits restaurants qui longent la Corniche, les plus avisés seront bien inspirés d'y prendre leur dîner plut ôt que sur le site lui-même où pullulent les inévitables baraques à sandwichs. Une halte bien agréable avant de se rendre par exemple au spectacle son et lumière qui a lieu tout au long de l'année. 

« La chaussée ou dromos L a majeure partie de la voie (ou dromos) qui reliait Karnak à Loux or sur une dis­ tance de 2,5 km et qui servait notamment lors de la grande fête d 'Opet est aujourd 'hui recouverte par une route goudronnée .

Cependant, des équipes d'archéologues conti­ nuent à fou iller ses proches alentours .

Il ne subsiste mal ­ heureusement plus rien des immenses sphinx à tête hu­ maine qui bordaient cette chaussée.

En haute saison, pendant l'hiver, cette antique voie sa­ crée est livrée aux embou ­ te illages les plus pittores ­ ques .

Les cris des chauffeurs de taxis et d'autocars peu­ vent toutefois quelque peu gâcher le plaisir de cette pro ­ menade historique.

L'entrée principale du temple L 'entrée princip ale du tem­ ple est annon cée par le pylône de Ramsè s Il.

Cette immense constru ction dé­ ploie le long de ses 65 m de hauteur des relief s illustrant les campagnes militaires me­ nées par le phar aon contre les Hittites .

Des six colosses de granit rose figurant le roi alignés devant lui seuls trois s ont encore en place .

Ils sont flanqués par un obélisque de 25 m de hauteur , celui qui lui faisait pendant se trouvant désormais sur la place de la Concorde à Paris .

Le pylône de Ramsès Il ouvre la voie vers la cour du même nom.

Cette cour, entourée de por­ tiques, est cernée à gauche par la mosquée d' Abou el­ Haggag et à droite par une chapelle dédiée à la triade divine Amon -Mou t-Khonsou.

La chapelle L a chapelle, orn ée de fines colonnades, fut édifiée sous le règne d'Hatshepsout, UN MUSÉE LOIN DE L'AGITATION La ville de Louxor possède un joli musée de construction récente qui expose des œuvres provenant de la région.

Cet endroit frais et hospitalier est une halte reposante après l'animation du temple.

Le musée présente des collections mises en valeur par une sobre scénographie.

Les objets sont peu nombreux mais de grande qualité .

On y remarquera particulièrement une magnifique statue en schiste vert représentant Thoutmosis Ill, ainsi que le mur de talat, paroi reconstituée à partir de blocs de grès trouvés à Karnak.

Le musée de Louxor est ouvert tous les jours, de 10 heures à 12 heures et de 16 heures à 21 heures (de 17 heures à 22 heures l'été).. »

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