Devoir de Philosophie

Résumé de cours sur la Seconde Guerre mondiale

Publié le 28/10/2014

Extrait du document

SEQUENCE - LA SECONDE GUERRE MONDIALE SEANCE 1 - LA SECONDE GUERRE MONDIALE, AUTRE GUERRE TOTALE Problématique : Quelles sont les étapes de l'extension du conflit et de la violence guerrière ? A- Les coups de force de l'Axe et l'extension du conflit En Asie, le Japon envahit la Chine sans déclaration de guerre, puis conquiert de nombreuses îles du Pacifique menaçant les intérêts européens et étasuniens. En Europe, la condamnation par la SDN de l'agression italienne en Éthiopie en 1936 favorise le rapprochement de Mussolini et Hitler. La même année, le Japon signe un pacte avec l'Allemagne nazie. Le pacte germano-soviétique en août 1939 confirme un jeu d'alliances défavorable aux démocraties. L'attaque allemande de la Pologne, le 1er septembre, est brutale. En mai 1940, après des mois de « drôle de guerre », Hitler passe à l'offensive à l'ouest. La déroute française laisse l'Angleterre seule. Hitler fait bombarder les aéroports et la ville de Londres, mais les Britanniques tiennent. Il se tourne alors contre l'Europe balkanique. Le 22 juin 1941, Hitler lance l'opération Barbarossa contre l'Union soviétique. Les troupes allemandes s'enfoncent profondément dans le territoire russe jusqu'aux villes de Leningrad et Moscou, alors qu'en Afrique du Nord Rommel arrive aux portes du Caire. Dans le Pacifique, l'attaque japonaise de la base américaine de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, entraîne les États-Unis dans le conflit. B- Arrière et front se confondent, la violence se généralise Les progrès techniques autorisent de nouveaux objectifs stratégiques. Les sous-marins font des ravages dans les convois ennemis. L'aviation bombarde les armées, mais aussi les usines et les civils pour briser le moral de l'adversaire. La radio donne lieu à une guerre des ondes. Les chercheurs inventent de nouvelles armes comme les V2, des bombes volantes, et le radar qui permet à l'Angleterre de gagner la bataille des airs en 1940. Les Etats-Unis mettent<...

« s’engage une guerre inédite d’anéantissement du bolchevisme et de la population soviétique. Dès les années 20, dans Mein Kampf , Hitler prévoit l’extension du Grand Reich à l’Est au détriment des Slaves considérés comme « race inférieure ».

Il développe également le thème d’un « complot judéo-bolchevique » visant à affaiblir la « race aryenne ».

Les Juifs sont présentés comme « des apatrides », « contaminant le sang allemand ».

Le bolchevisme et la lutte des classes sont irréconciliables avec le nazisme qui promeut la lutte des races. B- Les exactions commises à l’Est La manière dont la Pologne avait été traitée en 1939 (massacre des élites, déplacement de population pour faire place aux Allemands) annonce ce qui se produit en URSS.

Les Einsatzgruppen , groupes de tuerie mobile qui opèrent sur les arrières de la wehrmacht, mettent à morts aussi bien les Juifs, que les commissaires politiques de l’armée rouge ou les blessés.

En violation du droit internationale, les prisonniers soviétiques, privés de subsistance, astreints au travail forcé dans des camps, périssent en grand nombre (3/5°).

Les campagnes sont victimes d’une politique de la terre brûlée et les villes affamées : le siège de Leningrad entraîne la mort d’un million de civils. Les historiens ont récemment déconstruit le mythe d’une « Wehrmacht aux mains propres » en montrant que l’armée régulière a aussi participé à ces atrocités.

Cette « barbarisation » s’explique par des pertes colossales, des conditions climatiques exceptionnelles, un fossé culturel entre les deux peuples et l’endoctrinement subi dans les Jeunesses hitlériennes. SEANCES 3/4 – LE GENOCIDE DES PEUPLES JUIF ET TZIGANE (2h) Problématique : En quoi la barbarie nazie s'est-elle intensifiée jusqu'à « industrialiser la mort » ? A- L'univers concentrationnaire Les premiers camps, ouverts dès 1933, servent à enfermer des opposants au nazisme, des prisonniers de droit commun et des Juifs.

En septembre 39, il y a environ 22000 prisonniers répartis dans six camps.

La guerre entraîne la construction de près d’un millier de camps surtout en Pologne, mais aussi en Autriche, en Bohême, dans les Etats baltes et en Alsace. On distingue les différentes catégories de prisonniers par un triangle de couleur cousu sur leur « pyjama » : rouge pour les « politiques », opposants allemands et résistants après 1939, vert pour les droits communs, rose pour les homosexuels, orange pour les Tziganes, jaune pour les Juifs… Les camps, entourés de barbelés et de miradors, sont souvent construits par les prisonniers eux-mêmes.

Ils sont constitués de baraquements (blocks) autour d’une place où se font les appels des numéros tatoués sur les prisonniers.

Les mauvais traitements qu’infligent les Kapos et les SS, les exécutions sommaires, la malnutrition et le travail forcé tuent près du tiers des prisonniers.

Mais, un degré supplémentaire dans l’horreur est franchi, à partir de 1941, avec la mise en service des camps d’extermination pour les « races » jugées inférieures, les Tziganes, les Slaves et surtout les Juifs. B- Shoah (catastrophe en hébreu) et Porajmos (destruction en roumain) En 1941, avec les premières victoires sur l’URSS, le nombre de Juifs soumis aux nazis. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles