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Révolution irakienne

Publié le 10/05/2012

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Appuyés par la population, les insurgés massacrent la famille royale. Nouri Said est lynché par la foule deux jours plus tard. Immédiatement soutenus par Nasser et les pays de l'Est, les nouveaux dirigeants de la jeune république se déclarent partisans de l'unité arabe, de la libération de la Palestine et du neutralisme positif ...

« 4 Mais à peine l'euphorie des premiers jours est-elle passée qu'un conflit commence à opposer les partisans du panarabisme et de l'union immédiate avec la Répu­ blique arabe unie, dirigés par Aret, aux défenseurs de l'Indépendance Irakienne, notamment les communistes, appuyés par Kassem.

Certes, les mesures essentielles -telles que la Constitution provisoire du 27 juillet et la réforme agraire du 30 septembre - sont prises, mais la lutte au sein du camp révolutionnaire éclate au grand jour avec l'arrestation d'Aret, accusé de complot.

Quel­ ques mois plus tard ses partisans organisent un coup d'État miiHalre à Mossoul (mars 1959} et sont massacrés lors de l'intervention conjointe de l'armée loyaliste et des milices communistes.

5 Une fois débarrassé de sa droite panarabe, Kassem se retourne contre la gauche communl&te, qui avait été son principal soutien dans sa lutte contre les nassériens.

Le Parti communiste eat lnterdH en 1960 et Kassem s'engage dans la voie de l'Isolement et, dit-on, de la folie.

Sa lutte contre la puissante compagnie pétrolière IPC d'une part et la révolte kurde d'autre part contri­ buent à l'affaiblir et à précipiter le coup d'État baasiste du 8 février 1963.

Kassem est alors exécuté sommaire­ ment et les communistes massacrés en masse.

Commence une période confuse durant laquelle s'affrontent durement l'aile gauche et l'aile droite du Baas.

Le maréchal Abdoul Salam Aret en profite pour évincer l'une et l'autre, dès novembre 1963.

Sa mort accidentelle, le 13 avril 1966, vaut la présidence de la République à son frère, le général Abdoul Rahman Aref, qui la perd avec le nou­ veau coup d'État baasiste du 17 juillet 1968.

Le général Ahmed Hassan Al-Bakr s'appuie sur les modérés et fait de Michel Aflak son conseiller.. »

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