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Rome et l'Egypte avant la domination romaine

Publié le 14/09/2014

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acte se situe en 170 : désor­ganisée par les précédentes guerres civiles, fragilisée par une régence, l'ancienne terre des pharaons se vit occupée par les forces d'Antiochos IV Épiphane, roi de Syrie. La si­tuation était plus que sérieu­se, et l'Égypte ne fut finale­ment sauvée que par l'inter­vention diplomatique de sa vieille alliée, Rome. Mais celle-ci n'avait pas agi de manière totalement désintéressée. Il lui était en effet plus favo­rable de sauvegarder l'indé­pendance d'une Égypte som­me toute déjà à sa merci que de laisser un dangereux voi­sin 

Rien ne peut mieux que l'épisode de 55 exprimer l'état de dépendance dans lequel se situait l'Égypte lapide face à la puissance romaine au I- siècle. Chassé du pouvoir par les Alexandrins, mécontents d'avoir perdu Chypre, Ptolémée XII Aulète ne dut en effet la reconquête de son trône qu'à un vaste marchandage avec les Romains : le Sénat d'abord, afin d'obtenir sa bienveillance, mais surtout auprès du gouverneur de Syrie, un certain Gabinius, auquel il offrit une énorme récompense en échange de son aide militaire. Incapable de tenir ses engagements financiers, Aulète en vint alors à véritablement brader son royaume à l'un de ses créanciers romains, Gaius Rabinius Postumus. Aulète avait recouvré son pouvoir, mais à quel prix ?

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« entre l'Égypte et Rome, enga­ gées par Phi ladelphe et pour­ suivies par ses successeurs - en 210 avant J.-C.

, alors que Rome était affamée par les actions dévastatrices d'Hanni­ bal, l'Égypte se plaça ostensi­ blement dans le camp romain en lui fournissant du blé -eu- rent pour effet bénéfique de placer l'Égypte sous une bien­ ve illa n te protection des Ro ­ mains, à l'heure où ceux-ci s'affirmaient de plus en plus comme les maîtres du bassin méditerranéen .

L'Égypte, à la merci de Rome A vec la victoire de Rome s u r Carthage en 201, le jeu des préséances commen­ ça à changer en Méditerra­ née.

Alors que Rome s'enga ­ geait de plus en plus en Orient, proclamant même en 197 la « liberté de la Grèce », l'Égypte lagide sombrait dans un déclin irrémédiable.

La même année, face à la mon­ tée d'un nationalisme exacer­ bé, Ptolémée V se fit couron ­ ner selon le rite traditionnel pharaonique.

Dé sormais, pour sauvegarder un pouvoir de plus en plus fragile, les Pto lémées devaient se préoc­ cuper des menace s prove­ nant tant de l'extér ieur que de l'intérieur .

Déchirée par des dissensions internes, l'ɭ gypte lagide se replia sur el­ le-même et n'intervint plus qu 'exceptionnellement à l'extérieur, en particulier dans le monde grec.

C'est alors que l'amitié enga­ gée par Ptolémée Il Phila­ delphe porta ses fruits et sau­ va l'Égypte pour plus d'un siècle d'une nouvelle domi­ nation étrangère.

Le premier acte se situe en 170 : désor­ ganisée par les précédentes guerres civiles, fragilisée par une régence, l'ancienne terre des pharaons se vit occupée par les forces d'Antiochos IV Épiphane, roi de Syrie.

La si­ tuation était plus que sérieu­ se, et l'Égypte ne fut finale­ ment sauvée que par l'inter­ vention diplomatique de sa vieille alliée, Rome .

Mais celle­ ci n 'avait pas agi de manière totalement dés intére ssée .

Il lui était en effet plus favo­ rable de sauvegarder l'indé­ pendance d'une Égypte som­ me toute déjà à sa merci que de laisser un dangereux voi­ sin s'agrandir.

Quoi qu'il en. »

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