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Sans espoir d'aide extérieure et sans soutien au sein du peuple la résistance allemande contre Hitler

Publié le 26/03/2019

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hitler

L'attentat à la bombe contre Hitler, le 20 juillet 1944, est le symbole d'une résistance à l'intérieur et à l'étranger contre le national-socialisme et son << Führer ». Les protestations contre la dictature totalitaire viennent de plusieurs tendances politiques, mais ne sont portées que par une minorité. La majorité des Allemands se comporte de manière passive ou consentante.

Il convient d'abord de distinguer une résistance passive - qui peut par exemple consister dans le refus du salut hitlérien ou de la non exécution d'ordres criminels - et une résistance active dont le but est d'abattre le règne des nazis. Entre ces deux extrémités, bien des hommes restés dans l'ombre viennent en aide aux juifs ou à leurs concitoyens persécutés par le régime, au péril de leur vie.

 

La gauche. Les partis ouvriers du KPD (parti communiste) et du SPD (parti socialiste) qui sont très vite interdits regroupent le pourcentage le plus élevé des adversaires actifs du national-socialisme. Le KPD prend déjà très tôt position contre la prise de pouvoir du NSDAP (parti nazi). L'appareil du parti, organisé de façon centralisée, dispose de cachettes afin de pouvoir agir de façon secrète contre les nouveaux détenteurs du pouvoir. On y fabrique des tracts dont le but est d'informer les Allemands sur le véritable caractère du national-socialisme. Comme les communistes

 

Le pasteur allemand Martin Niemoller, interné de 1937 à 1945 dans des camps de concentration en tant qu'adversaire du nazisme, rentre en 1945 dans son ancienne communauté de Berlin-Dahlem.

croient que le régime de Hitler est aux abois, l'essentiel de leur activité consiste à préparer la révolution socialiste attendue. Des actions spectaculaires (accrocher le drapeau rouge en haut des cheminées d'usines) ne produisent aucun effet, mais provoquent des arrestations sans pour autant mettre en danger le régime nazi.

 

En 1935, le parti communiste tire les conséquences de ses erreurs et change de tactique. Elle instaure une plus grande autonomie des cellules individuelles ; elle tente de gagner à la résistance les ouvriers dans les usines, et elle collabore plus étroitement avec les opposants d'autres tendances politiques - essentiellement avec les sociaux-démocrates, traités jusqu'alors de sociaux fascistes.

hitler

« Le social-démocrate allemand Georg Leber, membre du groupe de résistance Kreisauer Kreis Barm, qui récuse du mouvement de résis tance militai re, qui élab ore, dès 19 38, des premi ers projets concrets de coup d'État, dès la crise des Sudètes, et entr e en contact avec des hommes d'É tat de grandes puissances.

L'objectif est d'assass iner Hitler , de renverser le rég ime nazi et de former un nouveau gouvernement.

Compte tenu des succès d'Hitler en matièr e de politique étrangère - ann exion de l'Autriche, règlement de la question des Sudè tes sans faire la gue rre - une atmosphère d'euphorie règne dans la population, ce qui compromet gr avement les projets de coup d'État.

Les actions prévues doivent toujours être rem ises à plus tard.

La rési stance mili taire atte int son apogée durant l'an née 1943, au cours de laquelle de nombreux attentats sont préparés mais n'a boutissent pas.

Carl Fried rich Goerdeler , le person­ nage central de la résistance civique, occupe les fonctions de bourgme stre de Leipzig :c'est un homme politique recon nu.

En 1937, il démis sionne de son poste car les nazis ont enlevé de sa ville le monu ment de Felix Mendels sohn­ Bartholdy.

Il prend très tôt contact avec Beek et d'au tres militai res, mais égale­ ment avec des sociaux-dém ocrates et des syn dicalis tes.

Les plans de paix de Goerdeler qu'il transmet aux Alliés ne trouvent pas d'écho : même dans le cas d'un renversement de Hitl er, les puis ­ sanc es oc cidentales insistent sur la cap itulation sans conditions de l'Alle ­ magne.

Pour Goerdeler , c'est irrece­ vable.

Sur ce point, le > ne suit pas Goerdeler.

Le cercle, rejoin t par des hommes d'Église, des sociaux­ démo crates et autres opposants, compte parmi ses mem bres des grands noms de l'a ristocratie : Hellmu th von Moltke, Peter Yorck von Wart enbur g, etc.

La plup art des membr es de ce cercle refusent un attentat contre Hitler.

Ils sont convaincus que l'Allemagne doit accepter la défaite, et mettent au point la construction d'une Allemagne démo­ cratique pour l'après-guerre.

L'ac tion la plu s imp ortante de la résistance allemande est le coup d'État manqué du 20 juil let 1944.

Claus Schenk von Stauffenberg, lui aussi étroitement lié au cercle Kreisau, considère comme absolu ment néces sair e de renverser Hi tler.

Dans des circonstances drama­ tiq ues, Stauffenberg réussit à poser une bombe à Rast enburg, le quartier général de Hitle r, mais le Führ er n' est que légèremen t ble ssé.

Les actions déclen­ chées simultanément à Berlin et à Paris par des officiers généraux sont rapidement jugulées.

Une terrible répres sion s'abat sur les conju rés : quelq ues-unes des plus grands chefs mil itaires son exécutés ou se suicident ­ Witz leben, Kluge , Be ek, Rommel, Canaris.

La résis tanc e all emande est tota lement démantelée.

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