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Séguy (Georges)

Publié le 14/01/2012

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A l'issue du congrès fédéral de la Confédération générale du Travail (CGT), tenu en juin 1967, le nouveau bureau confédéral élit Georges Séguy au poste de secrétaire général, où il succède à Benoit Frachon, lequel devient président de cette organisation. Doué d'une très grande souplesse tactique, le nouveau dirigeant de la centrale ouvrière la plus représentative de France l'emporte ainsi sur des cadres plus chevronnés, comme Henri Krasucki ou Léon Mauvais, dont certains attendaient la désignation.

« direction, la centrale ouvrière fera notamment un gros effort en direction des cadres.

5 Depuis 1970 , Georges Séguy maintient l'unité d'action avec ta CFDT, malgré les divergences réelles qui subsis­ tent entre les deux centrales, concernant par exemple la hiérarchie des salaires, les nationalisat ions et l'autogestion.

De concert avec Edmond Maire, secrétaire général de la CFDT, il condamne la politique économique du premier ministre Raymond Barre et organise à plusieurs reprises des grèves nationales et même une grève générale le 24 mai 1977 pour protester contre la régression du niveau de vie, conséquence du plan d'austérité gouvernemental.

Contrairement aux années précédentes, l'été 1977 ne ménage aucune pause pour la CGT, avec des dizaines d'entreprises occupées et de nombreuses manifestations pour l'emploi.

6 La polémique entre les partis de gauche qui marque la fin de l'année 1977 , au sujet de la réactualisation du Pro­ gramme commun n'altère tout d'abord pas l'entente entre la CGT et la CFDT qui, selon la formule de Georges Séguy , « oublient ce qui les divise et ne tiennent compte que de ce qui les unit».

La perspective des législatives de 1978 oblige le secrétaire général de la CGT à s'engager publi­ quement pour le PCF, ce qui provoque un certain malaise au sein de la centrale et les plus expresses réserves de la part de la CFDT.

L'échec électoral prolonge évidem­ ment le malentendu .

Georges Séguy, membre depuis 1970 du bureau exécutif de la Fédération syndicale mondiale, a profité du IX• congrès, en avril 1978 à Prague, pour prendre ses distances à l'égard de la FSM.

Il est aussi l 'auteur de deux livres : «Le Mai de la CGT » (1972) et « Lutter » (1975).. »

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