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Somalie de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 16/01/2019

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somalie

La chute de Siyad Barre

 

La Somalie, petit pays de la corne de l’Afrique, fait soudain la « une » des médias, avec l’intervention « en direct » des marines américains au mois de décembre 1992. Cette opération internationale est destinée à permettre l’acheminement de l’aide humanitaire bloquée par les factions en guerre depuis plusieurs années. La guerre civile trouve ses racines dans un passé plus lointain. En effet, la Somalie s’est formée, par la réunification des excolonies britannique et italienne, et s’est toujours caractérisée par les divisions entre ethnies, « clans » et confessions religieuses.

 

Au début des années quatre-vingt-dix, le président Siyad Barre continue d’exploiter ces rivalités pour se maintenir au pouvoir, mais il se heurte à la pression croissante de l’opposition armée. Le Mouvement national somalien (MNS) est en passe de maîtriser le nord du pays, le Congrès de la Somalie unifiée (CUS) est présent dans le centre, non loin de la capitale, et le Mouvement patriotique somalien (MPS) occupe l’extrême sud. Les factions armées de Siyad Barre contrôlent de plus en plus difficilement le territoire, alors que sa famille domine toujours largement la vie politique et, surtout, économique. Sous la pression de la communauté internationale, en

 

particulier de ses partenaires financiers, la Grande-Bretagne et l’Italie (les deux anciennes puissances coloniales), le président accepte le multipartisme et propose à l’opposition de participer à un gouvernement de coalition. Mais les combats s’intensifient, les armées rebelles s’unissant pour renverser le régime. À la fin de 1990,

somalie

« 20 000 militaires originaires.

pour la plupart.

de pays du tiers-monde (Inde, Pakistan, Maroc.

Égypte, Zimbabwe, Nigeria, Malaysia, Bangladesh, Arabie Saoudite et Émirats arabes unis).

L'aide humanitaire est mieux acheminée, mais les« chefs de guerre » n'ont pas été désarmés, et les combats ont repris.

divisant le pays en deux zones : le Nord.

favorable au président Ali Mahdi, et le Sud, partisan du général Aïd id.

Des bandes de pillards continuent de sévir sur le territoire.

Alors que les États-Unis et les Nati ons unies tirent les leçons de leur intervention, les pays du tiers-monde ont le sentiment d'avoir fait entendre leur voix.. »

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