Surinam de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
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Président depuis 1988. Ramsewak Shankar est en butte à la puissance de l’armée, qu’il tente de subordonner au pouvoir civil. Il doit aussi faire face à une guerre civile, qui provoque notamment un important exode des indigènes vers les pays voisins. Le
gouvernement, favorable à une solution négociée avec les deux principaux groupes de guérilla -1’Armée de libération du Surinam (SLA), dirigée par Ronnie Brunswijk, et la Tucayana amazonica, composée d’Amérindiens -, se heurte à

«
initiatives
militaires prises sans son
consentement, un coup d'État, dirigé
en sous-main par le colonel Bouterse.
renverse le président le 24 décembre
1990.
L'autorité provisoire doit
cependant céder la place au ouveau
Front pour la démocratie et le
développement ( FDD), coalition
d'opposition qui remporte les élections
générales du 25 mai 1991 et dont est
issu Ronald Venetiaan, qui accède à la
magistrature suprême en septembre.
La situation économique est
désastreuse.
Les cours de la bauxite,
principale ressource du pays.
ont chuté,
tandis que la dette extérieure atteint
88 millions de dollars.
Les accords de
paix signés avec la guérilla en août 1992
permettent toutefois la reprise de
la production de la bauxite et de
l'exploitation des bois tropicaux, ainsi
que le retour des réfugiés.
Les Pays
Bas, ancienne puissance tutélaire,
ayant cessé toute aide financière à
partir de l'été 1993, le Surinam est
contraint de se tourner vers le FMI et
la Banque mondiale.
Mais, alors que
l'inflation reste très forte et que 50 %
de la population vit au-dessous du seuil
de pauvreté, l'application d'un plan
d'austérité provoque un profond
malaise social.
Après avoir quitté son
poste de chef de l'armée en novembre
1992.
le colonel Bou terse, qui dirige le
Parti démocratique national (DPN),
tente de tirer parti de la situation.
En octobre
1993, il organise avec
l'Alternative démocratique 1991
(AD91, aile droite du NFDD) une
manifestation à Paramaribo, mais le
gouvernement rejette sa demande
d'élections anticipées.
En 1994,1e
Surinam, qui a été invité au
CARICOM (Communauté et Marché
commun des Canübes) et parvient à
attirer des investissements étrangers,
semble sortir du marasme, mais
l'armée continue de menacer la fragile
stabilité du pays.
Javier PÉREz-Sn.u;R.
»
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