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TCHÉCOSLOVAQUIE de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 16/01/2019

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histoire

Au lendemain de la « révolution de velours » qui porte à la présidence Vâclav Havel et permet la constitution d’un gouvernement à majorité non communiste, dirigé par Marian Calfa, les premières élections libres depuis 1946 (8-9 juin 1990) portent au pouvoir les deux principales forces d'opposition à l’ancien régime, le Forum civique tchèque et le Public contre la violence, son homologue slovaque, tandis qu'Alexandre Dubcek, l’ancien secrétaire du PCT déchu lors du « Printemps de Prague », est réélu à la présidence de l’Assemblée fédérale. Marian Calfa, reconduit dans ses fonctions, forme alors un nouveau gouvernement et s'efforce d'assurer la transition vers une économie de marché. Sous l’impulsion du ministre des Finances, Vâclav Klaus, il se lance dans un vaste programme de privatisations. Après la vente ou la location de près de vingt mille commerces et petites entreprises (loi de « petite privatisation » du 25 octobre 1990), la moitié des entreprises publiques sont rendues au secteur privé en 1992. Au cours de cette

histoire

« Le président Vaclav Havel, emre les Premier.r ministres tchèque V ac/av Klaus (à gauche) et slovaque Vladimir Meciar (à droite), lors de la formation d'un gouvememem paritaire de rransition avant la partitiorL © Vladimir Btnko -Si pa Press fédérale et s'oppose à l'HZDS (centre­ gauche), partisan d'un assouplissement des réformes, d'une po)itique plus interventionniste de l'Etat, ainsi que de la création d'une confédération instaurant deux États associés.

La crise des institutions connaît alors un tournant majeur au cours de l'été 1992, lorsque le gouvernement tchèque se rallie à l'idée d'une partition, persuadé désormais que l'intégration à la Communauté européetme se fera plus r ap idemen t si la République tchèque n'a plus à sa charge le. »

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