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Thème 4 : Identifier, protéger et valoriser le patrimoine : enjeux géopolitiques

Publié le 26/02/2024

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« Thème 4 : Identifier, protéger et valoriser le patrimoine : enjeux géopolitiques Introduction : Construction et élargissement de la notion du patrimoine D’après l’Unesco, « le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir.

Nos patrimoines culturel et naturel sont deux sources irremplaçables de vie et d’inspiration.

» D’abord associé aux beaux-arts, le patrimoine c’est diversifier en englobant des objets du quotidien, des sites naturels (Gavarnie) et immatériel.

Il désigne donc l’ensemble des biens ayant une valeur singulière et qui doivent donc être transmis au générations futures. → Comment la notion de patrimoine s’est-elle construite et élargie à l’ensemble de l’’humanité ? I) La construction et l’élargissement de la notion de patrimoine : du patrimoine familial au patrimoine mondial de l’Unesco. Le patrimoine est une notion et qui a évolué sur plusieurs siècles.

Le mot patrimoine vient de « Patrimonium » = l’héritage des pères.

Il a donc une signification familial celle de l’ensemble des biens hériter de ces ancêtres ou ascendants.

Des le Moyen-Age ou dès l’antiquité l’idée d’un patrimoine à transmettre de façon collective s’installe avec la conservation des objets d’arts et des reliques.

Au moment de la renaissance, la découverte de monuments antiques renforce la prise de conscience de la nécessité de protéger les biens considéré comme des biens exceptionnel mais cela concerne essentiellement une élite qui constitue des collections d’objet rare.

Le XVIII siècle et la révolution est un tournent, en effet l’identité nationale émerge et se construit entre autres autour d’un patrimoine et de bien collectif partager.

Les réactions fassent aux exactions des révolutionnaires en particuliers faites aux églises et des châteaux des seigneurs emmènent l’état à mettre en place un inventaire des biens du clergé et de la noblesse qui témoigne de la naissance d’un patrimoine collectif et national.

Au XIX° il s’agit essentiellement de bâtiment et d’œuvre d’art. C’est ainsi que les premières institution patrimoniales nationales voient le jour : centre d’archives, musée (Louvre, British Muséum), monuments historiques.

La notion de patrimoine s’élargit au XX° siècle pour devenir synonymes de biens culturel à protéger.

En effet les dégâts provoqués par les 2 conflits mondiaux.

Les atteintes liées au manques d’entretien mais aussi la pollution diverses commencent à mobiliser l’opinion.

C’est le cas du temple d’Abou Simbel » en Égypte sur les bord du Nil sauvée par l’Unesco est des états occidentaux comme les états-unis (1964-1968).

D’abord pensée à l’échelle nationale la protection et la préservation du patrimoine deviennent des préoccupations mondiales et l’urgence d’une coopération internationale s’impose.

En 1972 une convention pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturelle est adopté par l’Unesco et propose d’assurer une protection et une mise en valeur des biens rescencé dans un inventaire à l’échelle mondial.

C’est la création du statut de « patrimoine mondial de l’humanité » par l’Unesco. Ainsi se met en place un processus de patrimonialisation.

C’est à dire de reconnaissance par un groupe social de la valeur d’un bien à qui on attribue des traces du passé et qui doit être transmis au générations futures.

Ce processus s’appuie sur 10 critères et permet en 2022 de ressencé plus de 1154 biens.

Les 3/4 sont des biens culturels et le reste et soit naturel ou soit mixtes.

En France on compte 49 biens inscrits à l’Unesco dont 42 culturels et 6 naturels.

Toutefois un bien ou un site peut être retiré de cette liste comme ce fut le cas dans la Vallée de l’Elbe à Dresde (Allemagne) en 2009à cause de la construction d’un pont autoroutier. Enfin l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité étend un moyen d’accroître l’attractivité d’un site.

L’obtention de ce label est devenu un enjeu économique et même parfois politiques.

Par exemple Angkor au Cambodge mais une fréquentation plus soutenus oblige souvent le développement d’infrastructure qui peuvent dénaturé un bien. II) Le patrimoine, une notion plurielle Si le patrimoine concerne au départ les œuvres d’arts et les monuments, il s’est étendu depuis la renaissance à d’autres matérielles, naturels et immatérielles.

Entre 1987 et 1993 une étude de l’ICOMOS (organisation internationale non gouvernementale qui œuvre pour la conservation des monuments et des sites dans le monde) montre que l’Europe, les villes historiques, les monuments religieux et le christianisme sont sur-représentés, c’est pourquoi l’Unesco lance en 1994 un programme pour une liste « équilibré, représentative et crédible ».

C’est à l’origine de nouvel catégorie qui relève dorénavant de patrimoine à transmettre.

Le patrimoine naturelle relève de cette nouvelle catégorie de bien à préserver.

Mais déjà aux états-unis la création des 1 er parc nationaux (Yellowstone) permettant de faire la nature un élément du patrimoine intégré en 1972 par l’Unesco. Dans ce patrimoine naturel 3 catégories sont mises en avant : les monuments naturelles (grottes, cascades), les formations et zones géologiques constituant l’habitat d’espèces menacés, zones naturels d’intérêt écologique faunistique et floristique.

Le patrimoine immatériel ou vivant fait partie également de cette élargissement introduite en 2003 par l’Unesco.

Ce patrimoine culturel immatériel englobe : - des traditions oral (la Hikaye palestinienne) - les arts du spectacle (danses traditionnelles : tahitienne) - rituel festives (fest-noz) - les pratiques sociales et culturelles (rites initiatique au Kenya) - les connaissances et savoir-faire (poteries de Sejnane) y compris culinaires et artisanales (baguette de pain) Ainsi on estime ces éléments importants non seulement en tant que tel mais aussi parce qu’ils se transmettent de générations en générations et contribue au maintien de la diversité culturelle.

En 2020 plus de 1000 pratiques ou expressions culturelles immatérielles sont inscrits sur la liste de l’Unesco. Axe 1 : Usages sociales et politiques du patrimoine La spoliation et la réinstallation de l’Axoum en Éthiopie permet de s’interroger sur l’action de Mussolini et sur l’instrumentalisation du passé romain et permet également de s’interroger sur la légitimité de l’Éthiopie à réclamer le retour de l’obélisque sur son territoire en 2008 en tant que bien du patrimoine culturel éthiopien. Le patrimoine est une construction qui relève de plus en plus du lien social du vivre ensemble.

Cela suppose des choix.

Que conserve-t-on ? Que peut-on détruire ? Cela peut être source de tensions. C’est l’usage social du patrimoine.

Le patrimoine est également un objet qui peut être instrumentalisé par le pouvoir politique comme un moyen d’afficher la puissance du pays et son prestige à l’international : c’est l’usage politique du patrimoine. I) Réaménager la mémoire : les usages de Versailles de l’empire à nos jours. → Comment et pourquoi un lieu de mémoire de la monarchie devient sous l’empire et les républiques, un élément de puissance politique et de prestige international ? A) Versailles, un lieu de mise en scène de pouvoir politique Le château de Versailles est construit de 1662 à 1682 sous Louis XIV.

Il est sous le second empire et la république un rôle majeur dans la vie politique française et fans le jeu diplomatique internationale.

Symbole de l’absolutisme le château n’as pourtant pas était victime d’acte de vandalisme lors de la révolution française même si le mobilier a était dispersé et le lieux laisser temporairement à l’abandon.

Napoléon Ier en raison du symbole que représente Versailles et de sa volonté de montrer le continuateur de la révolution refusent de s’y installer.

Malgré la restauration de la monarchie sous Louis XVIII, Versailles connaît perd sa fonction résidentielle.

Ce n’est qu’avec Louis Philippe que Versailles redevient un lieu investi par le pouvoir.

En effet Versailles devient un lieu de célébration de la gloire de la nation.

Louis Philippe créant en 1837 un mussée qui célèbre les victoires militaires de Clovis à Bonaparte en passant par les grandes victoires révolutionnaires (Valmy 1792) : c’est la galerie des batailles, un moyen pour Louis Philippe de recrée un lien entre le peuple et la monarchie.

Dès lors le second Empire et la république vont consacrer la fonction politique de Versailles en en faisant un lieu d’exercice du pouvoir, un palais de réception prestigieux et un théâtre de l’histoire politique Française et internationale.

Tout d’abord entre mars 1871 et 1879 le château vu le cadre de la consolidation de la république et du renoncement définitif des français à la monarchie.

En effet au moment de la commune de Paris les députés décident de s’installer à Versailles où ils s’y votent les lois constitutionnelle de 1875.

Qui consolide la 3eme république.

Les députés ne retourneront à paris qu’en 1879 après l’élection du président de la république Jules Grévy.

Par la suite et pendant 80 ans tout les présidents de la république ont était élu systématiquement à l’intérieur du château jusqu’en 1958.

En outre depuis 1875 et jusqu’à nos jours l’assemblé nationale et le sénat forment le parlement se réunissent à Versailles en congrès pour y prendre certaines décisions concernant la révision de la constitution (exemple : Sarkozy en 2008 pour intégrer le traité de Lisbonne à la constitution) ou faire des déclarations de politique générale (exemple : 2018 par Macron).

Depuis 1958, 20 congrès ont était réunis, 16 pour des déclarations politiques et 4 pour des réformes de la.... »

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