Devoir de Philosophie

Tibet

Publié le 02/01/2012

Extrait du document

Aucun point du Tibet, «le Toit du Monde«, n'est situé à moins de 3000 mètres d'altitude et, sur une superficie de 1 220 000 km2, 700 000 kmz dépassent l'altitude du Mont-Blanc. Ses plateaux sont bordés au sud par de hautes chaînes qui rendent leur accès extrêmement ardu à partir de l'Inde (les cols sont à 5000 ou 6000 mètres). Mais le bassin supérieur du Brahmapoutre dessine, parallèlement aux ch aines himalayennes, une dépression où la nature est moins hostile. Là se trouvent la capitale, Lhassa, et les quelques centres urbains.

« Nomination du premier dalaï -lama Fuite du dalaï ­ lama en Inde Destructions Le dalaï-lama, de la Révolution prix Nobel de la paix 13 sur 6 000 culturelle Nombre de 1-----------------~--------------~----------------~------------~~====~--------~tm~~~n~ par les gordes LE cc PAYS DES NEIGES ,, Vaste plateau occupant le centre de l'Asie, le Tibet est encerclé de montagnes, ce qui lui vaut son nom local de « Pays des Neiges ».

Son territoire est constitué d 'une succession de hautes terres et de vallées qui imposent des conditions de vie rudes aux pasteurs et cultivateurs qui l'habitent Ce pays pauvre, aux rares et difficiles voies d'accès , a servi de refuge ~ une religion, le bouddhisme, qui s'y est développée de façon originale et a déployé ~ diverses périodes une intense activité missionnaire.

Vénérès dans toute la région, les chefs spirituels ou lamas qui s'y sont succédé ont régulièrement fait l'objet de pressions de la part des Mongols, des Chinois ou des Népalais qui voulaient les soumettre.

D 'autre part la position stratégique du Tibel au centre du continenl a motivé les dernières invasions anglaise puis chinoise .

• Ce guerrier ne se contente pas des conquêtes militaires que lui offre sa mobilité extraordinaire pour l'époque.

Il est considéré comme le « premier roi religieux » du pays : c ' est lui qui introduit dans le royaume le bouddhisme né en Inde, ce qui lui permet de se défaire du carcan de la religion bon qui limitait ses pouvoirs.

Songtsen Gampo fait élever les temples Joldulng et Ra moche, principaux édifices religieux du pays.

• La nouvelle doctrine spirituelle reçoit un élan supplémentaire après l'apparition de l'alphabet tibétain, lorsque sont traduits les principaux écrits bouddhiques venus d 'Inde .

r gii~~~~~ --- l Lfs SUCCESSEURS (M·Miil- ~"'Àr5~;"'~"'-':s'"d"':":::7~::5AM "', li=-'::0'-"so'--n-g-=Detse--:-- n--:(=-74:-:2 -- • Les recherches archéologiques sont encore peu développées dans la région , et la préhistoire du Tibet est très mal connue .

• Par la suite , le pays est longtemps resté divisé en grandes principautès claniques réunies , ~ la fin du 111' siècle, sous l'autorité des seigneurs du Yarlung, basés au sud du fleuve Tsangpo -nom chinois du Brahmapoutre .

le roi Nam ri Songtsen (57D-619} entreprend le premier la conquête du territoire , mais c'est Songtsen Gampo (61D-649), son fils, qui peut être considéré comme le véritable fondateur d'un pouvoir dynastique au Tibet.

• Soumettant diverses factions rivales, Songtsen Gampo impose un ordre nouveau au Tibet Il nomme des responsables de territoire qui doivent fournir au nouvel État constitué un contingent fixé de fonctionnaires et de soldats.

En une vingtaine d'années , Songtsen réussit ainsi ~ lever l'une des plus redoutables cavaleries d'Asie , grâce ~ laquelle , sept siècles avant les Mongols , il étend sa domination sur une partie du continenl s'attaquant aux populations frontalières de l'Inde , du Népal et même de la Chine.

797}, le « deuxième roi religieux », consacre le demi-siècle .aue dure son règne ~ étendre l'empire tibétain .

• En 763, son armée envahit la Chine et en occupe momentanément la capitale , Chang' an (actuelle Xi'an).

• Néanmoins , Trisong Detsen est surtout réputé pour avoir favorisé le développement du bouddhisme.

Il invite ainsi certains des plus grands bouddhi stes indiens et chinois dont le vénérable Guru Ri11~, considéré comme le fondateur du bouddhisme tantrique tibétain.

Sous son égide est fondé le premier monastère du pays, ~ s-yr, en 779.

Pour la première fois, des Tibétains sont éduquès et ordonnès moines.

• Sous le règne du " troisième roi religieux », Ralpachen (806-838}, le Tibet établit avec l 'Empire céleste des relations pacifiques .

Sous son règne, de nombreux textes bouddhiques sont traduits du sanskril du chinois et d'autres langues en tibétain .

Huit temples du Tibet central sont construits ou rénovès ~ cette époque , dont le monastère à neuf étages d'Onchangdo -aujourd'hui disparu -, en aval de lhassa , et le temple Yarlung de Kachu -toujours debout .

• Assassiné en 838, Ralpachen est remplacé par son frère ainé , Langdarma (838-842}, qui devient le quarante-sixième et dernier roi de l'empire tibétain .

Farouchement opposé au bouddhisme , celui-ci en interdit la pratique et l'éradique totalement du royaume en démantelant systématiquement les institutions religieuses fondées par ses prédécesseurs .

Commence alors une période obscure durant laquelle le pays se désagrège.

lA SECONDE DIFFUSION DU BOUDDHISME (Xl' S.) • La chute de l'empire Yarlung entraîne un retour ~ la situation pré­ dynastique.

Le Tibet se fragmente en des dizaines de principautés indépendantes (Ladakh , Sikkim , Bhoutan, Mustang, Guge , Pu rang ...

) et se replie sur lui-même.

• Cet isolement n'est tout efois que de courte durée .

le bouddhisme renaît de ses cendres , dans l'ouest du pays (Kham}, avec la coopération de Chinois Ho Shang .

Des ordinations régulières reconstituent peu ~ peu la communauté monastique .

La figure centrale de cette renaissance est Gerapsel (mo rt en 915 ou 975} dont les disciples propagent la parole au Kham et dans tout le Tibet central.

·Au XJ' siècle, la dynastie régnant sur le Tibet occidental et une partie du Népal occidental adopte le bouddhisme , relançant la construction de temples et de grands monastères .

• Des missionnaires indiens sont ~ nouveau invitès ~ dispenser leur enseignement au Tibel dont le célèbre Atisa (982-1054}, haute figure de la grande université bouddhique de Nâlandâ .

Cet Indien, originaire du Bengale, suscite beaucoup d 'enthousiasme chez les Tibétains à qui il fait partager son expérience dialectique et sa compétence en matière de liturgie tantrique .

• Cette seconde diffusion du bouddhisme influe définitivement sur l'histoire du Tibet qui se confond désormais avec celle de cette spiritualité.

Les différentes écoles bouddhistes, fondées entre les XJ' et Xlii' siècles , s'organisent en grands monastères.

Enrichis par de nombreuses donations de terres et bientôt dotées de forces armées , ceux-ci deviennenl ~ côté de la noblesse , de véritables centres de pouvoir dont les princes locaux recherchent l'alliance au cours de leurs perpétuelles querelles.

• Apparaissent alors de nouvelles alliances politiques centrées sur ces grandes institutions abbatiales qui détiennent désormais l'essentiel du pouvoir au Tibet Ainsi , au début du xm• siècle , lorsque Gengis Khan, le chef des Mongols, menace les frontières occidentales de l'Asie centrale et de la Chine , la première personnalité ~ se prèsenter ~ lui est S.ky• PtiiHIIt• (1182-1251}, l'abbé du L'INSTAUIAnON D'UN I'OUVOII THtOCIAnQUE • En 1239 , le second fils de Gengis Khan , Godan Khan , attaque plusieurs monast ères et envahit le Tibet.

En 1247, il convoque Sakya Pandita ~ sa cour de Lanzhou.

J:empereur mongol est tellement impressionné par la force spirituelle émanant du lama qu'il l'Investit du titre symbolique de Grand Khan ou vice-roi chargé des affaires sèculières du Tibet.

• C'est avec cette nomination que débute la suprématie de la Chine sur un Tibet qui conserve toutefois son autonomie de gestion interne.

Les Mongols et les moines de Sakya, les Sakyapa, nouent une relation de type ytincho -de « patron » ~ prêtre -qui sera reconduite par la génération suivante : converti au bouddhisme, soutient activement Phagpa (1235-1280}, le neveu de Sakya Pandita.

• En 1275, l'empereur délègue ~ celui-ci le pouvoir temporel sur les treize myriarchies du Tibet central -districts administratifs abritant chacun dix mille familles .

Ainsi voit le jour le premier gouvernement tibétain de type théocratique.

• Après la mort de Kubilay, les lamas sakyapa continuent durant près de soixante-quinze ans d'assumer le rôle de vice-rois du Tibet au nom des empereurs mongols .

L'tCUPSE DE LA DOMINAnON MONGOLE • J:autorité mongole est contestée par les écoles rivales des sous-sectes Kagyü de Drigungpa et de Phagmo .

Dans le même temps, l'emprise impériale se relâche lentement jusqu '~ disparaître en 1368 avec la chute de la dynastie mongole Yuan .

• Les Sakyapas perdent ainsi leur puissant patron protecteur et du même coup leur suprématie au Tibet.

Affranchi de toute juridiction étrangère , le pays est de nouveau l'enjeu de disputes entre monastères rivaux et seigneurs séculiers .

La dynastie Jamaïque des Phagrno Drupa dirige le pays de 1354 ~ 1435 , puis la monarchie séculière des rois du Tsang est restaurée de 1435 à 1642.

• C'est pendant l'âge d'or des Phagmo Drupa que grandit le grand lama réformateur lRHig-kll•,.

(1357-1419).

Après avoir étudié auprès de grands maîtres , celui-ci expose sa propre doctrine et fonde en 1409 l'ordre religieux des Gelugpa, plus connu sous le nom de l'école des « bonnets jaunes • ou école des • hommes vertueux » .

• Consacré à la renaissance de la stricte discipline monastique, ce nouvel ordre gagne rapidement en taille et en influence.

rouges durant /o Révolution culturelle .

87000 Nombre de morts tibétains lors des troubles ontichinois de 1959 .

1924 Dote de l'entrée -dondestine - a Lhosso de /o p_remière Dwdentole, /o Françoise Alexandra David-Néel .

Sonam Gyatso Premier /omo à recevoir le titre de • doloi'lomo » (1578} .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles