Togo

« tique libérale, le gouvernement de Grunitzky sera vic­ time, en novembre 1966, d'une tentative de coup d't.:tat.

L'armée, qui lui a donné le pouvoir, se porte à son secours et fait échouer le complot.

4 Quelques mois pius tard, le 13 janvier 1967, les chefs militaires interviennent encore une fois.

Le chef d'état­ major, le lieutenant-colonel Etienne Gnasalngbé Eyadéma, confie le pouvoir à un • Comité de réconciliation natio­ nale "• mais ne tarde pas à le reprendre et à dissoudre ce comité.

Devenu chef de l't.:tat, Eyadéma forme le gou­ vernement.

Le 12 mai 1967, il dissout tous les partis et promet une nouvelle Constitution, qui n'a jamais été promulguée.

Eyadéma, promu général, est président du parti unique, le Rassemblement du peuple togolais (APT).

5 Le Togo est membre de I'OCAM et du Conseil de l'En· tente, mais Il a pris ses distances avec la France, surtout à la suite d'un accident d'avion, en janvier 1974.

Cet accident a failli coOter la vie au général Eyadéma, qui a accusé la puissante société française CTMB (Compagnie togolaise des mines du Bénin) d'avoir voulu l'assassiner.

A la suite de cet incident, le gouvernement togolais a pris totalement le contrOle de la société et le président a relancé sa campagne pour l'élimination des vestiges du colonialisme et le recours à l'authenticité comme le prési­ dent zaïrois Mobutu Sese Seko.

Les relations du Togo avec le Ghana, tendues au début, car Kwamé Nkrumah voulait annexer son voisin, sont redevenues normales.

Par ailleurs, Lomé entretient d'excellents rapports avec le Nigeria.

Pays où 80 p.

100 de la population vit de !"agri­ culture (igname, manioc, etc.), le Togo a pour principale richesse les phosphates (2 600 000 t en 1975, 80 p.

100 des exportations) .. »