Togo de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
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Depuis 1967, le Togo est soumis à l’une des dictatures les plus violentes du continent africain. L’armée est entièrement acquise au président Étienne Gnassingbe Eyadéma, qui a pris soin de la recruter au sein de sa propre ethnie.
Comme ailleurs en Afrique, ce chef d’État semble pourtant, au début des années quatre-vingt-dix, se plier aux pressions intérieures et internationales en faveur de la démocratie.
Le multipartisme est légalisé ; une conférence nationale, le Forum du dialogue, se réunit en 1991 et se proclame souveraine, ses décisions ayant donc force de loi. Le président est alors démis de la plupart de ses fonctions, et des institutions provisoires, dont un Haut Conseil de la République (HCR), investi du pouvoir législatif, sont mises en place en attendant des élections libres et pluralistes.
Mais, en 1992, Étienne Eyadéma décide de rétablir ses prérogatives en faisant arrêter le Premier ministre, puis en négociant avec lui la formation d’un gouvernement d’ouverture - si partielle et si partiale que le HCR manifeste clairement son opposition et déclare les deux hommes inéligibles aux prochaines élections.
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