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Turkménistan de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 16/01/2019

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histoire

République de 4 millions d'habitants où la perestroïka a eu le moins de répercussions sur le plan de la libéralisation politique, le Turkménistan proclame sa souveraineté le 22 août 1990. accède à l'indépendance le 27 octobre 1991 et obtient un siège à l’ONU en mars 1992. Membre de la CEI. ce nouvel Etat s'engage dans une voie spécifique, à la fois autoritaire, conservatrice et pragmatique, ouverte sur les puissances régionales voisines, mais les relations avec la Russie sont privilégiées.

 

C’est avec le titre de « Turkmen-bachi » (chef des Turkmènes) que Saparmurad Niazov, ex-premier secrétaire du PC turkmène depuis 1985, parvient aux commandes d’un Etat caractérisé par une forte personnalisation du pouvoir, le 27 octobre 1991. Soucieux avant tout de préserver la concorde entre ethnies (environ 72 % de Turkmènes, 9 % d’Ouzbeks. 9 % de Slaves), il réussit sans difficultés à se faire réélire en janvier 1994 pour un mandat de huit ans avec 99 % des suffrages. Une opposition structurée n'a pas pu se développer, mais le président s'est efforcé de rechercher le consensus en exaltant de nouvelles valeurs patriotiques bafouées par le

« totalitarisme soviétique » et en se référant à un islam traditionnel exempt de « tentations fondamentalistes ». La Constitution adoptée est ainsi laïque. Avec des réserves en gaz (37 % des recettes d’exportation du pays) et en pétrole susceptibles de lui assurer des revenus substantiels, au point de se présenter comme un futur Koweït, le Turkménistan a pu amoindrir, dans un premier temps, les effets catastrophiques de la disparition de l’URSS en assurant à la population la gratuité de l'eau, du gaz et de

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