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Viêt-nam du sud de 1960 à 1969 : Histoire

Publié le 02/12/2018

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L'opposition au régime de Ngô Dinh Diêm et l’escalade du conflit

 

Le 20 décembre 1960, les opposants au régime sud-vietnamien proaméricain de Ngô Dinh Diêm s'organisent en un Front national de libération du Viêt-nam du Sud (FNL). Devant la progression de ce mouvement qui cherche à parvenir à la réunification du Viêt-Nam, Ngô Dinh Diêm se tourne vers les États-Unis qui avaient déjà installé en 1955 une mission d’entraînement de l’armée sud-vietnamienne. Soucieux d’empêcher tout progrès des forces communistes dans l’Asie du Sud-Est, le président Kennedy décide d'apporter au gouvernement de Saïgon une aide de plus en plus importante, et le nombre des conseillers militaires s’élève à la fin de l’année 1961 à 15 000 hommes.

 

Mais à l’intérieur du pays, le régime de Ngô Dinh Diêm, devenu très impopulaire, ne parvient plus à rallier

POLITIQUE

09.04.1961 Victoire de Ngô Dinh Diêm.

01.11.1963 Un coup d’État perpétré par le général Duong Van Minh renverse le gouvernement de Ngô Dinh Diêm.

30.01.1964 Le général Nguyên Khanh s’empare du pouvoir.

14.06.1965 Une junte militaire dirigée par Nguyên Van Thieu s’empare du pouvoir.

30.01.1968 Début de l’offensive du Têt.

13.05.1968 Début à Paris des négociations entre les États-Unis et le Viêt-nam du Nord.

18.01.1969 Ouverture de la conférence de Paris élargie aux représentants du FNL et du gouvernement sud-vietnamien.

 

les forces hostiles aux communistes. En interdisant aux bouddhistes en mai 1963 de hisser des drapeaux dans la ville de Hué, Ngô Dinh Diêm provoque une vague de suicides de bonzes qui s’immolent publiquement par le feu pour dénoncer la violence du régime et l’injustice du gouvernement catholique à l'égard des bouddhistes, pourtant majoritaires dans le pays. Sous la pression de l'opinion internationale, Kennedy cesse alors tout appui à Ngô Dinh Diêm et à sa famille, favorisant ainsi le coup d'État perpétré le 1er novembre 1963 par le général Duong Van Minh. Ngô Dinh Diêm est exécuté. La junte militaire est à son tour renversée le 30 janvier 1964 par un nouveau putsch qui porte au pouvoir le général Nguyên Khanh. Celui-ci obtient le soutien des États-Unis. Hostile à toute négociation, 

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« Des avions américains dé ve rse nt des défoliants sur les forêts sud-vietnamiennes pour ent raver la progr ession des forces du Viêt-cong.

© U11ited Press lmematiOilal Américains considérant qu'il faut consolider la frontière à la hauteur du 17< parallèle, tandis que les Nord­ Vietnamiens, se référant aux accords de Genève, estiment que le 17' parallèle n'est qu'une ligne militaire temporaire et que le respect de l'intégrité du Viêt-nam nécessite le retrait des troupes américaines.

Hô Chi Minh ayant accepté la présence des membres du gouvernement de Saïgon, Johnson décide l'arrêt total des bombardements.

Élu en novembre 1968, le nouveau président Richard Nixon espère pouvoir exiger de Hô Chi Minh qu'il renonce à toute influence dans le Sud, mais en vain.

En juin 1969, le FNL devient le Gouvernement révolutionnaire provisoire, ou GRP.

Aussitôt reconnu par les pays communistes et ceux du tiers monde, son existence oblige le président Nixon à admettre la légitimité des forces communistes du Sud.

Il faudra toutefois attendre quatre ans pour aboutir à un cessez-le-feu.. »

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