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Villes et systèmes urbains dans le cône sud

Publié le 13/03/2012

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- Aujourd'hui Amérique latine est le continent le + urbanisé du monde (88% citadins dans Cône sud). Mais ce processus est lié à exode rural récent et rapide donc pas toujours accompagné d’un développement économique + industrialisation.

- Problèmes propres au Tiers monde : fragmentation socio-spatiale (villes/campagnes), développement de bidonvilles et d’une économie informelle. Milton Santos parle de « fragmentation urbaine «.

 

I.                   Un processus d’urbanisation rapide.

 

- Urbanisation : hausse du % de citadins et débordement urbain dans l’espace. Nouvelles relations villes-campagne.

A) Effectifs et formes de l’urbanisation.

   1. La transition urbaine et ses facteurs

a. Une transition rapide mais inégale.

- Argentine + Chili + Urg : taux qui dépassent 90% ; Paraguay, 58%. Le cap des 50% de citadins pour l’Argentine est dépassé en 1930 (à peu près comme en France). 

 

« c.

De timides politiques de rééquilibrage des réseaux urbains. - Arg tente expérience du même type que Brasilia (créée ex-nihilo) autour de la ville Viedma (capitale province Rio Negro) mais aujourd'hui seulement 47000hab.

Enormes manifestations populaires suite à décision dans années 1980 d’y déplacer la capitale fédérale. - Cependant, géographie urbaine est « en marche » (Pierre Monbeig) avec fronts pionniers qui avancent toujours et donc émergence nouvelles villes. B) Les relations villes-campagnes. 1.

Des dépendances mutuelles. a.

La dépendance agricole des villes. - Emergence de ceintures, banlieues maraîchères.

En Urg, produits de l’élevage = 40% exportations du pays (90% dans années 1960). b.

Le pouvoir urbain sur les campagnes. - Pouvoir administratif et politique avec villes qui maillent le territoire.

Pouvoir de médiation via réseaux de transport avec très faible intégration et désenclavement des espaces ruraux -> mise sous tutelle. - Pouvoir culturel (presse, homogénéisation des modes de vie). - 2 types de villes : « villes parasitaires » (J.

Beaujeu-Garnier) qui exploitent campagnes sans en tirer parti & « villes médiatrices » qui font bénéficier campagnes de leur prospérité en les structurant = périurbanisation (exemple. Montevideo =/= Ciudad del Este). c.

Des espaces et des sociétés hybrides. - Phénomène périurbanisation : population urbaine quitte centre pour propriété moins chères ou environnement + agréable.

Création de couronnes périurbaines (bidonvilles) pour les + pauvres qui conservent mode de vie + traditionnel souvent donc hybridité. 2.

Les liens migratoires et économiques entre villes et campagnes. a.

Les migrations définitives. - Différentes échelles : village d’origine -> quartiers populaires avec réseau d’entraide familial.

Puis offre pour aller dans périphérie ou alors villas miserias. - Bidonvilles sont illégaux mais autorités font parfois aménagements.

Cependant, investisseurs privés ou politiques publiques cherchent en général à récupérer ces terrains. - A BA, population de ces quartiers précaires est passée de 10% à 30% de la population d’agglo dans les 25 dernières années. - Julie Le Gall a étudié les immigrants boliviens qui occupent ¾ des emplacements numérotés de ceinture maraîchère de BA.

Ils « s’approprient la place pour faire du marché un territoire proprement bolivien », et ce avec marqueurs comme restaurants boliviens, chansons, langue quetchua, etc.

Mais contrôle administratif argentin donc « micro-territoire de l’entre-deux ». b.

La mobilité circulaire. - Intégration à Santiago avec réseau de transport très large jusqu’aux limites de la ville et tarif indépendant de la distance parcourue. - Mouvements saisonniers existent pour métayers par exemple (travail en ville pendant morte saison agricole). Néo-citadins également qui viennent de l’exode rural et travaillent en ville mais gardent attaches rurales. - Migrations pendulaires (quotidiennes) : entre lieu de résidence et de travail.

Soit familles aisées qui viennent des countries pour travailler par exemple dans les CBD, soit familles pauvres qui habitent en périphérie et viennent livrer journal, cirer chaussures, etc.. »

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