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Yémen de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 16/01/2019

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Contrairement à ses voisins de la péninsule Arabique, le Yémen est secoué, durant la période 1990-1994, par des problèmes politiques internes dus à une unification difficile.

 

Après d’épineuses tractations entamées en 1987, les Parlements du Yémen du Nord et du Yémen du Sud ratifient, en mai 1990, un accord d’unification.

 

Ils désignent également un Conseil présidentiel de cinq membres, dirigé par Ali Abdallah Saleh, président nordiste et chef du Congrès populaire général (CPG). Ali Salem al-Baid. secrétaire général du Parti socialiste yéménite (PSY) au pouvoir depuis 1967 au Yémen du Sud, devient vice-président.

 

La nouvelle République du Yémen adopte dès le départ un régime multipartite. Le plus important des partis qui naissent alors est al-Islah, formation à la fois islamiste et tribale. En mai 1991, la population vote par référendum la Constitution du nouvel État, sévèrement critiquée par les islamistes, qui désirent voir la charia reconnue comme seule source légale. Elle est adoptée à une large majorité, mais le taux de participation est très faible.

 

Les deux partis au gouvernement, le PSY et le CPG, ont convenu d'une répartition équitable du pouvoir jusqu'à la tenue d’élections. Mais la disparité démographique entre le Nord (dix millions d'habitants) et le Sud (deux millions) rend difficile la réalisation de ce partage. Les Nordistes acceptent mal, par ailleurs, le mode de vie peu conforme à l’islam des Sudistes. Les frictions sont inévitables et, à partir de septembre 1991, des responsables d’origine sudiste sont victimes

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