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Français: Commentaire de texte "Les maisons"

Publié le 27/09/2012

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Commentaire: Questions : 1.  Quels effets du temps la description des maisons dans chacun des poèmes traduit-elle ? (3 points) 2. L'évocation de la maison suscite-t-il le même sentiment dans les trois poèmes ? Justifiez votre réponse. (3 points) Les trois textes que nous allons étudier sont trois poèmes, qui sont des descriptions de maisons. Le premier poème s'intitule « La maison de ma mère «, il est issu du recueil  « Pauvres fleurs «, paru en 1839, de Marceline DESBORDES-VALMORE. Le second poème est « La vigne et la maison « de Alphonse de LAMARTINE, poème extrait du Cours familier de Littérature, édité en 1856. Le troisième poème  de Louis MERCIER,  s'intitule « La maison « et provient du recueil « Le poème de la maison «, paru en 1910. Les effets du temps dans la description des maisons ne se traduisent pas entièrement de la même manière dans les trois poèmes. Dans le texte « La maison de ma mère «, de Marceline DESBORDES-VALMORE, on peut observer que la description qui est faite de la maison est méliorative, puisque l'auteur la décrit comme étant toujours intacte malgré les années passées. Par exemple, le temps du présent dans le texte « De sa fraîcheur lointaine il lave encore mon âme «, renforce l'idée que la maison tient toujours debout, et que la magie qu'elle procurait à ses locataires ne s'est pas envolée. Aussi, on comprend que dans cette poésie, l'auteur cherche à nous montrer le « monde merveilleux « de son enfance, la description qu'il fait de la maison s'apparente  alors a une sorte de rêve « Maison de la naissance, ô doux coin du monde ! «. Cette perception de la maison peut se rapprocher de celle faite dans le texte « La maison « de Louis MERCIER, où celui-ci la décrit également de manière méliorative, mais pas autant que dans le poème «  La maison de ma mère «. En effet, il explique qu'elle a réussi, malgré les conditions très difficiles, à braver les épreuves du temps, et qu'elle est toujours ce qu'elle était auparavant : « Plus d'une fois, les jours de gros temps, elle a dû, pour ne pas s'écrouler sur ceux qu'elle protège, s'enraciner au sol d'un effort éperdu. « Ce texte est une personnification de la maison, puisqu'on peut y retrouver par exemple le champs lexical de la perception, et l'auteur décrit depuis les « yeux « de la maison les atrocités qu'elle a vécues, rendant les souvenirs encore plus réels. En revanche, le poème « La vigne et la maison « de Alphonse de LAMARTINE nous donne une description beaucoup plus péjorative d'une maison : Faite de manière objective, elle traduit le délabrement et l'abandon d'une maison, que l'on pourrait qualifier de « morte « : « La porte ou file l'araignée «, « les vitraux brisés par la grêle «, « Et cette ombre, couchée et morte, est la seule chos...

« au sol d'un effort éperdu. » Ce texte est une personnification de la maison, puisqu'on peut y retrouver par exemple le champs lexical de la perception, et l'auteur décrit depuis les « yeux » de la maison les atrocités qu'elle a vécues, rendant les souvenirs encore plus réels.

En revanche, le poème « La vigne et la maison » de Alphonse de LAMARTINE nous donne une description beaucoup plus péjorative d'une maison : Faite de manière objective, elle traduit le délabrement et l'abandon d'une maison, que l'on pourrait qualifier de « morte » : « La porte ou file l'araignée », « les vitraux brisés par la grêle », « Et cette ombre, couchée et morte, est la seule chose qui sorte tout le jour de cette maison ! »...

Tout ces éléments nous montrent donc que cette dernière maison a été, contrairement aux deux autres, ravagée par le temps . Ces trois poèmes peuvent également être rapprochés par les sentiments qu'ils suscitent : Tout d'abord, on remarque que les souvenirs personnels et le sentiments de nostalgie du passé sont très présents : Les auteurs des poèmes, qui ont habité les maisons en question, expriment le manque qu'elle leur procure.

L'imparfait dans deux des trois textes est utilisé pour dire que ce qui était n'est plus, bien que parfois les maisons ont tout de même gardé de leurs vigueur, et il appuie l'idée de l'absence douloureuse de la maison.

La présence de beaucoup de phrases exclamatives, traduit l'admiration des auteurs face aux maisons.

La solitude fait également partie des textes: l'idée que la maison est inhabitée dans les trois poèmes, notamment dans « La vigne et la maison », nous fait ressentir un sentiment d'abandon de celle-ci.

Le champs lexical du temps qui passe, très présent dans les trois textes (exemple :  « l'hiver à rongé le ciment » dans le texte de LAMARTINE) renforcent également l'hypothèse que la maison a connu des moments d'attente et d'oublis profonds.

Pour finir, la robustesse des maisons est aussi mise en avant dans les textes de DESBORDES-VALMORE et de Louis MERCIER : Durant toutes ces années, les maisons citées dans les poèmes sont décrites comme  ayant bravé les épreuves du temps, mais même si elles se sont petit à petit dégradées, elles ont gardé leur squelette et tiennent toujours debout.

Les passages au présent dans les textes montrent que la maison est toujours ce qu'elle était, et qu'elle n'a pas tout perdu.

Et, contrairement au poème « La vigne et la maison » qui met plutôt en avant la dégradation au cours du temps de la maison, les deux autres textes utilisent des métaphores et autres figures pour montrer la solidité de la maison (exemple : « La maison a souffert...

Mais les chagrins et l'âge ont mis en elle un charme émouvant et sacré » dans le poème « La maison »).. »

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