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ACTE II, SCÈNE 2 (Electre de Giraudoux)

Publié le 22/02/2012

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giraudoux
La scène n'est pas seulement un aimable divertissement, elle est aussi une mise au jour du mensonge dans l'entrelacs vaudevillesque des répliques. Faut-il rire de l'enchaînement final des répliques lorsque, à son amant qui affirme imprudemment (ou impudemment) : « Je préfère tout au mensonge », Agathe répond : « Quelle gentille façon de me dire que tu me préfères à tout, mon amour ! » ? En définitive, « la vérité des rossignols », celle de l'immoralité et des compromissions, c'est-à-dire celle de tout un chacun, est-elle supportable ? Vaudeville, oui, mais grinçant, et donc parfaitement à sa place.

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