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Acte III, scène 6 de Phèdre de Jean Racine (résumé et commentaire)

Publié le 13/09/2018

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racine

Resté seul avec Théramène, Hippolyte sent son cœur se glacer d'effroi. Quelle sera la réaction du roi en apprenant le crime de Phèdre et l'amour tout aussi criminel que le prince éprouve pour Aricie ? Il faut l'avouer à Thésée, cet amour, et tout mettre en œuvre pour le préserver !

COMMENTAIRE

L’implacable fatalité

 

L' \"effroi\" (v. 988) d'Hippolyte est celui de tout acteur du drame tragique et aussi bien de tout spectateur devant l'irruption du malheur inévitable, autrement dit de l'implacable fatalité, qui bouleverse et varie les vies humaines :

 

<< Dieux ! que dira le roi? Quel funeste poison L’amour a répandu sur toute sa maison ! >> (v. 991 -992) L'angoisse ressentie est d’autant plus vive que cette fatalité ne réside pas seulement dans le péril extérieur que représente << Phèdre, toujours en proie à sa fureur extrême >> (v. 989), mais aussi et surtout dans les sentiments du jeune homme, lesquels se heurtent à l’interdit paternel et nourrissent une profonde culpabilité, fort propre à faire naître << de noirs pressentiments» (v. 995). Le quasi-monologue d'Hippolyte, que Théramène écoute sans mot dire, est la forme d'écriture théâtrale la plus apte à exprimer les obsessions, les hantises du personnage, emprisonné dans son conflit intérieur.

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