Amour et travail, dit un proverbe polonais. - Dites combien, en effet, ces deux mots résument toute la vie, et à quel point il est doux d'aimer son travail et de travailler pour ceux qu'on aime.
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Amour et travail, dit un proverbe polonais. - Dites combien, en effet, ces deux mots résument toute la vie, et à quel point il est doux d'aimer son travail et de travailler pour ceux qu'on aime.
« __:_: i6- c) C'est aussi le seul myen d'.être heureux, puisqu, e sans chercher · l 'impos ·si:ble, on trouvtl son bonheur dans la réalité de chaque j »
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- ALAIN / 81 chapitres sur l'esprit et les passions / Les Passions et la Sagesse / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1960 « L'homme, par nature, n'aimerait que lui, et ce serait la sauvagerie ; mais les liens de société l'obligent à compter avec les autres, et à les aimer pour lui, tant qu'enfin il arrive à croire qu'il les aime pour eux. Il existe un bon nombre d'ouvrages, assez ingénieux, où l'on explique assez bien le passage de l'amour de soi à l'amour d'autrui ; et j'avoue que si l'on commençait par la solitude et l'amour de soi, on arriverait bientôt à aimer ses semblables. Mais ce n'est qu'une mauvaise algèbre. Autant qu'on connaît le sauvage, il vit en cérémonie et adore la vie commune ; il est aussi peu égoïste que l'on voudra. L'égoïsme est un fruit de la civilisation, non de sauvagerie ; et l'altruisme aussi son correctif ; mais l'un et l'autre sont plutôt des mots que des êtres. ». Commentez cette citation.
- Expliquez et commentez ces affirmations d'Ernest Renan dans l'Avenir de la science : » L'homme ne communique avec les choses que par le savoir et par l'amour : sans la science, il n'aime que des chimères. La science seule fournit le fond de réalité nécessaire à la vie. » ?
- Aimer son travail, est-ce toujours travailler ?
- Aimer son travail, est-ce toujours travailler ?
- « Je définirais le livre une œuvre de sorcellerie d'où s'échappent toutes sortes d'images qui troublent les esprits et changent les cœurs. Je dirai mieux encore : le livre est un petit appareil magique qui nous transporte au milieu des images du passé ou parmi des ombres surnaturelles. Ceux qui lisent beaucoup de livres sont comme des mangeurs de hachisch. Ils vivent dans un rêve. Le poison subtil qui pénètre leur cerveau les rend insensibles au monde réel et les jette en proie à des fantômes terribles ou charmants. Le livre est l'opium de l'Occident. » Tel est le point de vue d'Anatole France dans la préface de La Vie littéraire. Pourtant, de nombreux écrivains ont affirmé que le livre est un moyen pour le lecteur de connaître mieux la réalité quand il ne peut la découvrir par lui-même. En vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos lectures, essayez de comparer ces deux conceptions opposées de l'œuvre littéraire et dites quelle est celle qui correspond le mieux à votre goût personnel.