Amour, rivalité, vengeance… la littérature n’est-elle pas, selon vous, qu’un renouvellement de ces thèmes éternels ?
Publié le 17/09/2011
                             
                        
Extrait du document
 
                                L’homme a toujours aimé critiquer et contester ses confrères. En 1748, Montesquieu écrit De l’esprit des lois et dénonce le manque de liberté de la monarchie absolue en France : « Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n’y a point de liberté, parce qu’on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement «. George Orwell publie en 1945 La Ferme des animaux qui dénoncent la montée du communisme stalinien en URSS.
 
                                «
                                                                                                                            est lui aussi  amoureux  de Bella.
                                                            
                                                                                
                                                                    Lorsqu’Edward  la quitte, Bella  se venge en  sortant avec Jacob,  et une rivalités’installe alors entre les deux bêtes.
Ainsi, nous pouvons constater que l’amour, la rivalité et la vengeance sont des thèmes éternels, présents dans tousles genres de littérature depuis des temps très anciens.
Bien  que ces  thèmes apparaissent  souvent dans la littérature, ce  n’est pas une obligation  et d’autres écrivainspréfèrent écrire sur des sujets plus engagés ou plus originaux.
II D’autres thèmes peuvent aussi apparaître dans la littérature
L’amour, la rivalité et la vengeance ne sont  pas les seuls caractéristiques et les seuls intérêts de l’être humain.Celui-ci s’intéresse aussi à la politique et à l’histoire de son pays.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il s’engage alors dans des textes de politiques,propose des solutions au problème de sa nation, défend des idées précises et dénonce certains régimes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Des texteshistoriques, comme dans des articles de journaux racontent des évènements passés, ou au contraire d’actualité.L’écrivain aime de plus en plus se distinguer et avoir son propre style.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il fait alors des choix individuels originaux etécrire des textes ayant une spécificité bien particulière.
a) Issus du contexte sociopolitique et historique
L’homme a toujours aimé critiquer et contester ses  confrères.
                                                            
                                                                                
                                                                    En 1748, Montesquieu écrit De  l’esprit des lois etdénonce le manque de liberté de la monarchie absolue en France : « Lorsque dans la même personne ou dans lemême corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n’y a point de liberté,parce qu’on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécutertyranniquement ».
                                                            
                                                                                
                                                                    George Orwell publie en 1945 La Ferme des animaux qui dénoncent la montée du communismestalinien en URSS.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les cochons, représentant les différents dirigeants de l’URSS de 1917 à après la guerre, dictentles sept commandements : « Tout deuxpattes est un ennemi.
                                                            
                                                                                
                                                                    Tout quatrepattes ou tout volatile est un ami.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nulanimal ne portera de vêtements.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nul animal ne dormira dans un lit.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nul animal ne boira d’alcool.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nul animal ne tueraun autre animal.
                                                            
                                                                                
                                                                    Tous les animaux sont égaux.
                                                            
                                                                                
                                                                    » À la mort du cochon représentant Lénine, les cochons représentantStaline et Trotski se battent pour avoir le pouvoir.
                                                            
                                                                                
                                                                    Finalement, tous les commandements sont peu à peu enfreints etle communisme s’installe.
                                                            
                                                                                
                                                                    En 1959, Eugène Ionesco publie Rhinocéros, une pièce de théâtre dénonçant la montée dutotalitarisme.
                                                            
                                                                        
                                                                    Cette montée  du totalitarisme  est décrit  par une  métaphore  : une  personne  se transforme  enrhinocéros, puis toutes les autres la suivent sans réfléchir, sauf une, Bérenger qui restent le seul homme à la fin dela pièce.
b) Originalité d’un auteur
L’homme aime aussi se distinguer de la masse.
                                                            
                                                                                
                                                                    Certains poètes ou écrivains créent des livres ayant un style bien àeux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le parti pris des choses de Francis Ponge est un recueil de poèmes en prose seulement descriptifs : « Cesvieux toits/ quatre fois/ résignés/ Ce hameau/ sans fenêtres/sous les feuilles/ C’est ton cœur/ quatre fois/ racorni/ta sagesse/  hermétique/ ô tortue !  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    D’autres écrivent leur  mémoires, par exemple, Mémoires  d’outre-tombe deFrançois René de Chateaubriand, dans lesquelles il se souvient de sa vie et de son passé ou des journaux, étanttenu au jour le jour, le plus connu étant Le Journal d’Anne Frank qui parle de sa vie pendant la deuxième guerremondiale.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il existe aussi de nombreuses biographies ou autobiographies, telles que La Gloire de mon père, de MarcelPagnol, une autobiographie racontée sous la forme d’un roman.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans Les Contes Philosophiques, Voltaire se sert derécits imaginaires  qui s'inspire  de la forme  du conte  pour transmettre  des idées  et des  concepts  à portéephilosophique.
                                                            
                                                                                
                                                                    Certains romans sont sous la forme épistolaire, c’est-à-dire un recueil de lettres, fictives ou réelles,tel que Les Lettres persanes, de Montesquieu, ou Inconnu à cette adresse, de Kathrine Kressmann Taylor.
                                                            
                                                                                
                                                                    GuillaumeApollinaire, dans Œuvres poétiques, a créé des poèmes sous forme de dessin.
Ainsi, on  distingue des  textes littéraires  qui ne renouvellent pas les  thèmes éternels de l’amour, la rivalité et  lavengeance.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ceux-ci sont souvent des textes issus du siècle des Lumières ou des périodes où la politique était unsujet d’actualité très contesté.
                                                            
                                                                                
                                                                    Parfois, c’est juste par choix de l’auteur que le texte n’aborde pas l’amour, la rivalitéet la vengeance, par son envie d’être plus singulier.
Lorsqu’on dit que ces textes ne parlent pas d’amour, de rivalité, de vengeance, on devrait dire que ce ne sont pasles thèmes  principaux  du texte.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il est  rare  que l’on ne retrouve  pas ces  sujets  même en tant  que thèmessecondaires.
III Amour, rivalité, vengeance : thèmes principaux ou thèmes secondaires
L’amour, la rivalité et la vengeance sont des thèmes humains généraux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il est donc normal qu’on les retrouve dans lalittérature,  que ce soit le sujet  principal, au  cœur de l’intrigue,  ou que ce  soit un sujet secondaire, moteur  del’intrigue.
a) En tant que thèmes principaux.
                                                                                                                    »
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- « Les grands thèmes de la poésie et de la littérature ne sont pas très nombreux : la mort, l'amour, la jalousie, la gloire, la haine, quatre ou cinq autres peut-être... Mais, sur ce fond commun, que d'arabesques brodées au gré des sensibilités particulières. » Gaston Berger.
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- Corneille a écrit de la tragédie : « Sa dignité demande quelque grand intérêt d'Etat ou quelque passion plus noble et plus mâle que l'amour, telles que sont l'ambition ou la vengeance, et veut donner à craindre des malheurs plus grands que la perte d'une maîtresse. » Expliquer et discuter cette opinion. ?
- Comment vous expliquez-vous que le thème de l'amour et celui de la mort occupent une place capitale dans la littérature et y soient si souvent mêlés l'un à l'autre ?
- Les Thèmes du mariage et de l'amour dans les fables de La Fontaine
 
    
     
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                