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Analyse d'Arthur Bloch et de son meutre

Publié le 06/09/2018

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Aussi, le crime est décrit d’une manière extrêmement précise. En lisant ces lignes, on se croit sur le lieu de l’assassinat…on sent les odeurs décrites et on imagine parfaitement la scène. Chaque partie du corps est expliquée en détails : « La tête du Juif s’écroule au sol, il se secoue convulsivement, les yeux retournés, la bave aux lèvres, le souffle du gros corps prostré et tremblant, un filet de sang apparaît dans la bouche ».

L’abondance d’informations et de détails nous donne l’impression d’être sur le lieu du crime avec le narrateur, en tant que spectateur.

On peut aussi souligner que tout au long du passage, la tension est palpable. On le sent grâce aux heures rappelées régulièrement et à la chaleur décrite. Le temps passe lentement et il fait de plus en plus chaud (il commence à faire chaud, ils transpirent, le soleil maintenant très chaud, couverts de sueur, dans la touffeur de l’étable, dans la chaleur du local, on étouffe, dans la chaleur devenue lourde, assommées par le soleil, …)(p.43,44). Les heures qui sont rappelées régulièrement donnent un rythme à l’histoire. Le rythme est très lent, on passe de 09h45 à 11h00 en quelques pages.

L’attitude d’Arthur Bloch, sa naïveté et son excès de confiance était très courant durant la deuxième guerre mondiale. En effet, la majorité des Juifs refusèrent de quitter leur pays, n’imaginant pas le sort qui leur était réservé.

« de son oncle où il indique que « les affaires vont bien ». De plus, il fume des cigares Fivaz qui sont des cigares suisses et qui coûtent cher L’auteur parle d’un rabbin qui dit beaucoup de bien d’Arthur Bloch, cela nous montre qu’il a des relations avec des juifs et donc qu’il l’est lui-même.

Mais on dit que les juifs sont radin et avar alors qu’Arthur Bloch comme le cite l’auteur « paie rubis sur ongle », ce qui signifie qu’il paie au comptant et en plus de cela il paie bien. Arthur Bloch aime les foires, c’est une personne sociable et populaire.

Il est considéré comme un « bon vendeur » bon et bienveillant.

Il aime bien discuter et connaît beaucoup de gens.

Il est connu des bouchés et des paysans du coin.

Il participe à toutes les foires.

Il va toujours dans les cafés où ses clients vont, il salue tout le monde et les gens le salue, cela nous montre qu’il est intégré dans la région et qu’il est respecté. C’est une personne qui boit volontiers pour conclure une transaction ou pour en faire de nouvelle.

De nature généreuse il offre souvent la tournée.

Un autre élément souline sa générosité, En effet, il est prêt à mettre le prix pour l’achat d’une vache. Arthur Bloch est considéré comme un des leurs : un paysan suisse.

On le voit dans le texte « A force de les côtoyer, sans leur ressembler, il se sent depuis longtemps des leurs, estimé respectés d’eux ».

C’est un homme bon, professionnel dont personne avait à se plaindre, il aurait eu le profil d’un homme ordinaire et n’aurait jamais été attaqué s’il n’avait pas été juif. Marjorie Le crime décrit dans les pages 45 à 57 se déroule à Payerne, la capitale helvétique de la charcuterie. C’est un crime antisémite, autrement dit, un crime commis contre un ou des juifs.

C’est un groupe de cinq personnes (« chômeurs bêtas rendus haineux par les thèses antisémites du pasteur Lugrin »).

Ils soutiennent les III Reich dans le génocide des Juifs.

(La faute ? Les gros.

Les nantis.

Les Juifs et les francs- maçons.

Ils savent assez se sucrer, surtout les Juifs, quand on ferme les usines.

Il n’y a cas les voir prospérer, les Juifs, avec leurs bagnoles, leurs fourrures, leurs commerces à tentacules, et nous les Suisses, on crève de faim.

Et le comble c’est qu’on est chez nous.

Les Juifs et les francs-maçons.

Pieuvres et suceurs du vrai sang.

»). C’est justement pour cette raison qu’ils décident de tuer un Juif sous l’ordre du pasteur Lugrin et de Ischi.

Il fallait trouver un Juif représentatif, bien coupable, du fait qu’il ait réussi dans la vie. Ils choisissent donc Arthur Bloch ; une victime très évidente et exemplaire.

Il est aussi mentionné, qu’il était l’image du « Juif engraissé à nous voler avec ses banques, ses prêts sur gages, ses trafics de bœufs et de chevaux qu’il revend à notre armée.

» Ce groupe est composé de Ischi, le chef, un garagiste, fasciné par l’ordre et Hitler.

Il décide qu’Arthur Bloch, un négociant de bétail sera sa victime, sera l’exemple à suivre, d’où le titre du livre « Un juif pour l’exemple ». Le groupe de nazis met en place un plan dont ils se partagent les rôles.

Le crime de Payerne fut. »

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