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analyse de 7 poeme de baudelaire

Publié le 17/11/2012

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baudelaire
Sommaire. Pages 1-3X. L'Ennemi Pages 4-6XIII. Bohémiens en voyage Pages 7-9XXI. Hymne à la Beauté Pages 10-12XXX. De profundis clamavi Pages 13- 15XXXVI. Le Balcon Pages 16-18XLVII. Harmonie du soir Pages 19-21LVI. Chant d'automne X. L'ennemiMa jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,Traversé çà et là par de brillants soleils ;Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.Voilà que j'ai touché l'automne des idées,Et qu'il faut employer la pelle et les râteauxPour rassembler à neuf les terres inondées,Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêveTrouveront dans ce sol lavé comme une grèveLe mystique aliment qui ferait leur vigueur ?- Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeurDu sang que nous perdons croît et se fortifie ! Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1857) Analyse du poème : l'Ennemi de Charles Baudelaire. Premières impressions : Le poème est assez triste, j'ai l'impression qu'il raconte sa vie via un champ lexical sur la nature. Matérialité du texte : 4 strophes 2 quatrains Disposition de type croisée (ABAB CDCD) 2 tercets Disposition de type suivie et ensuite croisée (EEF GFG) Alexandrin (12 syllabes) Rythme assez lent (dû à la tristesse du poème et des mots employés) Les rimes Qualifiée de suffisante (reprise d'un groupe constitué d'une voyelle et d'une consonne) Rimes féminines et masculines (assonances et allitérations) sont alternées de manière régulière (une sur deux) Lexique et ponctuation : Lexique varié (aucune répétition), deux majuscules dans la dernière strophe Le Temps qui mange la vie : Temps exprimé au sens large. Et l'obscur Ennemi qui nous... : Ennemi en général, on ne sait pas qui. La syntaxe de la dernière strophe est plus particulière, Baudelaire y pose plusieurs points d'exclamation : Les premiers pour accentuer sa douleur Le dernier en toute fin de strophe pour accentuer la douleur mais qui cette fois grandi ! Comprendre les effets de sens : Figure de style : Première strophe : Sa jeunesse malheureuse mais comporte quelques moments de joie : « Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; « (Métaphore) Deuxième strophe : Le poète se compare à un jardinier (Il doit rassembler ses idées) Champs lexical : Utilisation d'un champ lexical sur la nature (très vaste) avec les mots :Orage, soleil, pluie, tonnerre, jardin, automne,terre, eau, fleur, sol, grève (bord de mer). A qui parle le poète ? Baudelaire se lamente, il ne parle à personne en particulier. Baudelaire se laisse envahir par le spleen. Il s'adresse à qui voudra l'écouter (le lire). Interpréter : Première strophe : Ils nous présentent différentes phases de la vie du poète : sa jeunesse, son présent et un futur incertain. le poète en conclut par un bilan navrant, sa jeunesse a eu un impact énorme sur son futur. Il l'exprime à la fin de la première strophe « Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. « Deuxième strophe : Elle évoque l'automne, le poète manque d'inspiration("voilà que", vers 5). "L'automne des idées" Il cherche désespérément des idées. C'est le déclin d'une vie. Troisième strophe : Elle suggère un élan d'espoir : "Et qui sait". Baudelaire espère un printemps : "fleurs nouvelles", vers 9. A cette époque de l'année, les fleurs bourgeonnent, la nature renait. Baudelaire espère qu'à nouveau son inspiration et ses idées renaîtront. Quatrième strophe : Cette quatrième strophe vient mettre un terme à ses espoir. C'est finalement l'hiver qui glacera ses ambitions et ses idées. Le temps prend le dessus sur le poète Conclusion : L'ennemi, dans ce poème, c'est le temps, composante majeure du spleen baudelairien. On retrouve cette idée d'angoisse face au temps qui passe dans les poèmes "L'Horloge" XIII - Bohémiens en VoyageLa tribu prophétique aux prunelles ardentesHier s'est mise en route, emportant ses petitsSur son dos, ou livrant à leurs fiers appétitsLe trésor toujours prêt des mamelles pendantes.Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantesLe long des chariots où les leurs sont blottis,Promenant sur le ciel des yeux appesantisPar le morne regret des chimères absentes.Du fond de...
baudelaire

« :Orage, soleil, pluie, tonnerre, jardin, automne,terre, eau, fleur, sol, grève (bord de mer). A qui parle le poète ? Baudelaire se lamente, il ne parle à personne en particulier.

Baudelaire se laisse envahir par le spleen.

Il s'adresse à qui voudra l'écouter (le lire). Interpréter : Première strophe : Ils nous présentent différentes phases de la vie du poète : sa jeunesse, son présent et un futur incertain.

le poète en conclut par un bilan navrant, sa jeunesse a eu un impact énorme sur son futur.

Il l'exprime à la fin de la première strophe « Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

» Deuxième strophe : Elle évoque l'automne, le poète manque d'inspiration("voilà que", vers 5).

"L'automne des idées" Il cherche désespérément des idées.

C'est le déclin d'une vie.

Troisième strophe : Elle suggère un élan d'espoir : "Et qui sait".

Baudelaire espère un printemps : "fleurs nouvelles", vers 9.

A cette époque de l'année, les fleurs bourgeonnent, la nature renait.

Baudelaire espère qu'à nouveau son inspiration et ses idées renaîtront. Quatrième strophe : Cette quatrième strophe vient mettre un terme à ses espoir.

C'est finalement l'hiver qui glacera ses ambitions et ses idées.

Le temps prend le dessus sur le poète Conclusion : L'ennemi, dans ce poème, c'est le temps, composante majeure du spleen baudelairien.

On retrouve cette idée d'angoisse face au temps qui passe dans les poèmes "L'Horloge"p XIII - Bohémiens en VoyageLa tribu prophétique aux prunelles ardentesHier s'est mise en route, emportant ses petitsSur son dos, ou livrant à leurs fiers appétitsLe trésor toujours prêt des mamelles pendantes.Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantesLe long des chariots où les leurs sont blottis,Promenant sur le ciel des yeux appesantisPar le morne regret des chimères absentes.Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,Les regardant passer, redouble sa chanson;Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,Fait couler le rocher et fleurir le désertDevant ces voyageurs, pour lesquels est ouvertL'empire familier des ténèbres futures.Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1857)B Analyse du poème : Bohémiens en voyage.A Premières impressions : Ce poème est « joyeux » au début puis la dernière strophe et beaucoup plus triste.

Ce poème me fait penser à un long et périlleux voyage Matérialité du texte : 4 strophes (sonnet) 2 quatrains Disposition de type embrassées (ABBA ABBA) 2 tercets Disposition de type suivie (plate) et ensuite embrassée (CCD EED) Alexandrin (12 syllabes) Rythme plutôt rapide (dû au voyage et au enjambements vers 2-3) Les rimes Qualifiée de suffisante et riche (reprise d'un groupe constitué d'une voyelle et d'une consonne et reprise d'au moins trois phonèmes). »

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