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Analyse de Gargantua de Rabelais

Publié le 24/05/2012

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gargantua

Rabelais n’est pas un chrétien dans le sens de l’Église catholique, mais plutôt un païen, dans les yeux de la Sorbonne. Mais sa sagesse est avant tout un évangélisme, un retour aux sources et à la simplicité de la foi divine et humaine. Nous retrouvons la même foi chez Pantagruel priant devant le combat et promettant de faire prêcher l’Évangile « purement, simplement, entièrement «, contre les « constitutions humaines et inventions dépravées d’un tas de papelards et faux prophètes «. Rabelais est cité comme étant à l’origine du thélémisme. Cette philosophie aux accents libertaires se résume à Fay ce que voudras de l’abbaye de Thélème. Le nom même de Thélème – qui signifie « bon vouloir « en grec - est à lui seul tout un programme. Il renferme une affirmation de la volonté personnelle et un cri de révolte contre l’obéissance passive et la docilité. À Thélème, il n’y a pas de mur d’enceinte, il n’y a pas d’horloge. On y entre, on y sort librement, et si l’on y reste

gargantua

« Rabelais n’est pas un chrétien dans le sens de l’Église catholique, mais plutôt un païen, dans les yeux de la Sorb onne.

Mais sa sagesse est avant tout un évangélisme, un retour aux sources et à la simplicité de la foi divine et humaine.

Nous retrouvons la même foi chez Pantagruel priant devant le combat et promettant de faire prêcher l’Évangile « purement, simplement, entièrement », contre les « constitutions humaines et inventions dépravées d’un tas de papelards et faux prophètes ».

Rabelais est cité comme étant à l’origine du thélémisme .

Cette philosophie aux accents libertaires se résume à Fay ce que voudras de l’ abbaye de Thélème.

Le nom même de Thélème – qui signifie « bon vouloir » en grec - est à lui seul tout un programme.

Il renferme une affirmation de la volonté personnelle et un cri de révolte contre l’obéissance passive et la docilité.

À Thélème, il n’y a pas de mur d’enceinte, il n’y a pas d’ horloge.

On y entre, on y sort librement, et si l’on y reste, c’est qu’on a de bonnes raisons d’y rester.

Les gens qui habitent cette abbaye fictive et utopique ne se soucient pas de l’heure, ne sont pas tributaires du temps et choisissent eux -mêmes le moment où ils vont se lever, manger, ou travailler.

La formule « Fais ce qu e voudras » peut devenir la plus sévère des règles, dès l’instant où un esprit scrupuleux et exigeant pour lui -même s’impose un art de vivre d’autant plus fidèlement respecté qu’aucune force extérieure ou surnaturelle ne le lui a dicté.

Il faut donc voir dans les règles morales que les thélémites s’imposent librement eux -mêmes, une profession de foi humaniste et la solennelle proclamation de l’idéal humain de la Renaissance.

Groupement de textes à observer et à analyser « Amis lecteurs qui ce livre lisez, Despouillez vous de toute affection, Et le lisant ne vous scandalisez.

Il ne contient mal ne infection.

Vray est qu’icy peu de perfection Vous apprendrez, si non en cas de rire.

Aultre argument ne peut mon cueur elire.

Voyant le dueil, qui vous mine et consomme, Mieulx est de ris que de larmes escrire, Pour ce que rire est le propre de l’homme.

» (Rabelais, Gargantua) *** Gargantua, depuis les trois jusques à cinq ans fut nourri et insti tué en toute discipline convenante, par le commandement de son père, et celui temps passa comme les petits enfants du pays : c'est à savoir à boire, manger et dormir; à manger, dormir et boire; à dormir, boire et manger.

Toujours se vautrait par les fanges, se mascarait le nez, se chaffourait le visage, aculait ses souliers, baillait souvent aux, m ouches et courait volontiers après les parpaillons, desquels son père tenait l'empire.

Il pissait sur ses souliers, il chiait en sa chemise, il se mouchait à ses manches, il morvait dedans sa soupe, et patrouillait par tous lieux, et buvait en sa pantoufle, et se frottait ordinairement le ventre d'un panier.

Ses dents aiguisait d'un sabot ses mains lavait de potage se peignait d'un gobelet s'asseyait entre deux se lles le cul à terre, se couvrait de sac mouillé, buvait en mangeant sa soupe, mangeait sa fouace sans pain, mordait en riant, riait en mordant, souvent crachait on bassin, pétait de graisse, pissait contre le soleil, se cachait en l'eau pour la pluie, batt ait à froid, songeait creux, faisait le sucré, écorchait_le_renard, disait la patenôtre du singe, retournait à ses moutons, tournait les truies au foin.

battait le chien devant le lion, mettait la charrette devant les boeufs, se grattait où ne lui démangeait point, tirait les vers du nez, trop embrassait et peu étreignait, mangeait son pain blanc le premier, ferrait les cigales, se chatouillait pour se faire rire, ruait très bien en cuisine, faisait gerbe de feurre aux dieux, faisait chanter Magnificat à matines et le trouvait bien à propos, mangeait choux et chiait poireé connaissait mouches en lait, faisait perdre les pieds aux mouches.

[...] de cheval donné toujours regardait en la gueule_sautait du_coq à 1'ane,. »

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