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Analyse de La courbe de tes yeux de Paul Éluard

Publié le 13/02/2022

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Le poème développe à partir des yeux une série d'images et de correspondances bizarres. On peut noter la présence d'hypallages: "auréoles du temps", "berceau nocturne" (V3), "Feuille de jours"(V6), "sourires parfumés"(v7)... Le poète associe à ces images des impressions visuelles, sonores et tactiles comme dans les synesthésies baudelairiennes: "rond de danse et de douceur"(v2), "mousse de rosé"(V6)... Il libère ainsi les mots et les images de leur sens classique, ordinaire et fidèle au project surréaliste de porter sur les objets et sur le mots un regard nouveau. Les yeux à travers leur connotation astrale ("jour","lumière" et "astres") représentent ici une ouverture vers la lumière. Ils sont comme une trame qui s'ouvrirait sur l monde extérieur, un monde qui a été transformer par l'amour et le regard de la femme.

« Commentaires composée "La Courbe de tes Yeux" de Paul ELUARD et un poème extrait de son recueil: Capitale de la douleur, paru en 1926 et il était dédiée à sa première femme.

Le poète fait partie du mouvement littéraire : le Surréalisme est un mouvement poétique, artistique et anti-littéraire du XX°ème siècle et cela vaut également pour son recueil.

Le thème du poème et principalement l'éloge de la femme.

En quoi le poète fait-il l'éloge de la femme dans sont poème? Dans un premier temps nous verrons : La célébration de la femme, dans un second temps nous verrons également : L'influence du Surréalisme dans le poème et dans un dernier temps nous verrons: Une renaissance du poète. La femme est essentiellement décrite a travers ses yeux par metonymie.

La référence au yeux est doublement marquée dans la première strophe au vers n°1, elle est mise en valeur grâce à la césure : "La courbe de tes yeux / fait le tour de mon coeur", puis elle est ensuite repris dans le vers n°5:"C'est que tes yeux / ne m'ont pas toujours vus ".

Les yeux sont également mis en valeurs par a la dernière strophe ou ils apparaissent en fin de vers mis en valeurs par une épithète méliorative: "Le monde entier dépend de tes yeux purs"(v14).

L'éloge de la femme a travers ses yeux fait du poème un Blason.

Les yeux qui sont au centre du poème interfère avec le coeur du poète: "La courbe de tes yeux fait. »

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