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Analyse de Texte - Madame Bovary chapitre VI

Publié le 21/01/2015

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Madame Bovary – Chapitre VI Madame Bovary, roman, Gustave Flaubert - 1857. (Extrait du chapitre VI) Inspiré par un fait divers,  Flaubert écrit ce roman d’apprentissage, où l’apprentie  est une jeune fille qui à travers ses lectures va se dévier de la vraie vie, ce trait psychologique donnera naissance au Bovarysme. L’extrait choisi  se situe dans la première partie du roman. Narrateur omniscient, Gustave Flaubert, par un retour en arrière, dresse le portrait de deux personnages en rapport à leur lecture, et nous allons observer de quelle manière ce dressage révèle sa capacité à exprimer son opinion sur l’esthétique  romantique. Premièrement nous aborderons  les caractéristiques qui enferment un personnage dans un style, ses singularités et ce qui nous est  volontairement omis par l’auteur afin de nous laisser le choix du jugement ; ensuite nous traiterons de l’aspect pédagogique du texte et ses aboutissements, et pour  finaliser  nous essayerons de dresser un bilan psychologique de ces personnages et décoder à travers son écriture le message déployé.       I)                    Un prototype romanesque   a)      L’approche du  merveilleux « Il y avait … » : variante de  « Il était une fois… », nous  emporte d’emblée à l’idée de la tradition populaire orale. Comme celle du conte,  nous sommes emportés dans un univers merveilleux comme celui de Charles Perrault. Le couvent  connote une idée  de sacerdoce, de dévouement à autrui,  un cadre de vie normative, un cadre idéal pour l’apologie de l’amour mystique. Tous les mois, pendant huit jours: régularité quI confirme l’idée de sacerdoce et de dévotion. Une lingère : Activité simple mais qui exige une bonne créativité, (elles doivent posséder de beaux et longs ongles). Ambiance amicale avec les bonnes sœurs, elle partageait  les repas et « un bout de causet...
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« pour l'apologie de l'amour mystique. Tous les mois, pendant huit jours: régularité quI confirme l'idée de sacerdoce et de dévotion.

Une lingère : Activité simple mais qui exige une bonne créativité, (elles doivent posséder de beaux et longs ongles). Ambiance amicale avec les bonnes soeurs, elle partageait  les repas et « un bout de causette » b) à l'envers du décor L'image de la Vieille fille : le terme est péjoratif.

 Manque d'expérience vis-à-vis de la vie de couple, solitude. La simplicité de l'expression suscitée par le verbe « mangeait » appuie la simplicité que l'auteur voulait accorder à ce  personnage. La protection fournie par l'archevêché suggère la proximité du Clergé avec l'ancienne aristocratie. L'étude : activité ennuyeuse, donc il faut « s'échapper », afin de voir la lingère qui à son tour  ne s'y oppose pas, donc elle revêt aussi un caractère rebelle. La perte de la richesse familiale, sa solitude, l'ennui  est peut-être la genèse  de son caractère rêveur. c) un personnage peu ou prou singulier. L'accumulation des verbes à l'imparfait (« savait », chantait », »contait », »apprenait ») installe le personnage dans  une routine, mais une routine peu ordinaire dans ce qu'on attend d'une vie monacale : elle chantait des chansons galantes, elle racontait des histoires, elle jasait...

Les « chansons  galantes »  ainsi que les « histoires »  contées oralement, revoient  le personnage à un passé : la vie des châteaux au Moyen- Age, une image cliché du romantisme.

L'image d'une très bonne camarade, qui rend service en faisant les « commissions », qui « prêtait » des romans,  se mélange à l'image même des jeunes demoiselles du couvent, dont la  complicité se retrouve dans l'expression « en cachette », qui renvoie  à l'idée de  l'interdit.

A cet instant on peut s'interroger sur son vrai âge. »

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